Le samedi 18 juillet 2020 à Ouagadougou, Mahamadi Lamine Kouanda a animé une conférence de presse sur la vie du Congrès pour la démocratie et le progrès et le choix d’Eddie Komboïgo comme candidat du parti à l’élection présidentielle du 22 novembre prochain.

C’est Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui sera le candidat du parti à l’élection présidentielle de novembre 2020 au Burkina Faso. Il ne sera pas le seul, parce que Mahamadi Lamine Kouanda sera également candidat de ce même parti à la même présidentielle. Sur les lettres de Blaise Compaoré qui dessinent le portrait robot du candidat idéal du parti, Mahamadi Lamine Kouanda estime qu’au regard de ces critères demandés, le président choisi par le collège de désignation, réunit moins de 12 % de ces critères, alors que lui, candidat recalé, réunit plus de 70 % de ces mêmes critères. « Au regard de la violation des textes du parti, le CDP aura deux candidats aux élections prochaines. Il y aura un candidat officiel qui est Mahamadi Lamine Kouanda, et un candidat anti Blaise Compaoré, qui est Eddie Komboïgo », a déclaré Mahamadi Lamine Kouanda. Pour le conférencier, la direction du parti a manqué une bonne occasion de réunir les militants pour aller en rang serré aux élections de novembre prochain. « Nous n’allons pas quitter le parti, ce sont ceux qui sont venus trouver le parti qui partiront… », ajoute Mahamadi Lamine Kouanda. Et selon lui, « notre combat est de permettre à Blaise Compaoré de revenir au Burkina Faso en tant qu’ancien président, pour apporter son expérience à la construction de la nation». Aussi, le groupe Lamine Kouanda veut travailler à permettre au CDP de retrouver ses valeurs d’antan. Lesquelles valeurs, à entendre le conférencier, ont été bafouées par le président actuel du parti, Eddie Komboïgo.

Jules TIENDREBEOGO