BEPC et BAC : «Le second tour n’est pas supprimé»

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MNAPLN), Stanislas Ouaro et celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRI), Alkassoum Maïga, ont dans un point de presse expliqué les reformes intervenus dans leurs départements respectifs. C’était le 18 mars 2021 au à Ouagadougou.

Stanislas Ouaro, Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MNAPLN),

Deux points ont été abordés par le ministre Stanislas Ouaro. Il s’agit de l’organisation des examens et concours du CEP, CAP, BEP et du BEPC et du transfert de celui du baccalauréat à son département. Il rappelle qu’avant 2016, le primaire et le post-primaire, le secondaire, et l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels (EFTP) relevaient de plusieurs ministères. Cela n’a pas toujours permis la cohérence dans les textes règlementaires qui encadrent les différents examens et concours scolaires. De ce fait les réformes organisationnelles qu’a connu son ministère entre autres, celle des Circonscriptions d’éducation de base imposaient la relecture des textes règlementaires des examens et concours scolaire.

Un sujet unique

Cette relecture a engendré des innovations majeures comme la suppression des 2 sujets au choix pour un sujet unique en Histoire-Géographie et en Sciences de la Vie et de la Terre ; l’organisation de l’examen par les directions provinciales en lieu et place des directions régionales au niveau du BEPC. Pour ce qui est l’organisation du baccalauréat, Stanislas Ouaro a expliqué que dans son programme, le Président du Faso a annoncé l’arrimage du baccalauréat comme diplôme terminal du secondaire et au ministère en charge de l’Éducation nationale, conformément aux directives communautaires qui font de la licence le premier diplôme universitaire. Tous les programmes d’enseignement et de formation sont élaborés validés et mis en œuvre au niveau de l’enseignement secondaire, par les acteurs de ce département.

Les enseignants-chercheurs gardent la présidence des jurys

«C’est la présidence des jurys qui est assurée par les enseignants-chercheurs. Par conséquent, ce changement n’altère en rien la qualité du diplôme. Pour la session de 2021, le baccalauréat sera organisé par l’Office du baccalauréat logé au sein de l’université Joseph Ki-Zerbo. Le temps que les rencontres d’échanges et les réflexions aboutissent à un chronogramme de mise en œuvre, à un projet de format d’organisation et à l’élaboration des textes sur les plans organisationnels, pédagogiques, matériels, financiers et règlementaires afin de réussir l’organisation de cet examen par le MENAPLN pour la session de 2022 », a confié le ministre de

« Notre pays va prendre des dispositions pour s’aligner sur les critères de l’UEMOA afin d’être dans les normes », selon Alkassoum Maïga

l’Education. S’agissant de l’organisation du baccalauréat, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga souligne que le Burkina Faso va s’aligner sur les critères de l’UEMOA par rapport à l’harmonisation des curricula du BAC, à l’organisation des épreuves, le choix des sujets, les dispositifs de rattrapage et de repêchage des candidats, les séries et les filières ainsi que le cadre de prise de décisions.

Aïcha TRAORE