Le séjour en Chine des douze directeurs de publication et rédacteurs en chef d’organes de presse burkinabè a débuté ce dimanche 25 août. Par des visites touristiques de monuments historiques dont les Chinois sont fiers. Suivez-nous.
Ce dimanche matin, nos deux guides (Alexandra et Wang) sont venus nous chercher à l’hôtel où nous logeons. Le matin à 9 h 30. L’heure a été repoussée parce que nous ne nous étions pas encore remis de la fatigue du voyage de la veille. Pour cela, ils nous proposent de biffer l’étape de la place Tiananmen avant de se raviser. Elle est trop importante pour ne pas être visitée. En route, Alexandra qui parle correctement le français nous explique que Pékin est la transcription phonétique de Beijing qui signifie la cité de la paix. Puis, elle explique que notre hôtel est situé dans le centre de la ville, à l’image de La Défense à Paris ou de Manhattan à New-York. Pour elle, c’est un privilège à nous fait. C’est entre les gratte-ciels que nous parvenons une quinzaine de minutes après à la place Tiananmen. Une place hautement historique pour les Chinois car c’est là-bas qu’est érigé le mausolée de Mao Zedong (26 décembre 1893-9 septembre 1976). Mao Zedong fut le premier président chinois, communiste révolutionnaire, président du Parti communiste chinois et président de la République populaire de Chine.
Sur la place, ils étaient nombreux de tous les âges, à envahir la place, dans une très grande discipline, pour visiter le mausolée. C’est sur cette même place qu’est également érigé le monument des héros nationaux. C’est à partir de cette place, où se tiennent les grandes manifestations à caractère national comme le défilé de la fête nationale, que se dresse la porte de la paix céleste. Qu’il faut traverser pour se rendre au palais de l’empereur puis dans la cité interdite.
C’est là, dans ce palais datant du 16ème siècle que nos deux guides nous ont conduits. Sur une distance de près de trois kilomètres, ils nous ont expliqué comment la vie était régie dans ce palais, symbole de la dignité et de la fierté du peuple chinois qui l’a sauvegardé et inscrit au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour la science et la culture (UNESCO).
Dans les couloirs de ce palais, tout comme dans la citée interdite, on dénombrait de nombreux Chinois mais également d’autres touristes venus d’autres pays. On retiendra que personne ne connaissait le nombre des épouses de l’empereur. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il y avait l’impératrice. Le palais lui est constitué de 9999 pièces et demie. Car, selon la tradition chinoise, il existe une sorte d’empereur au-dessus de l’empereur sur terre que celui-ci ne devrait égaler. Cette demie pièce existerait. C’est sous un soleil de plomb que prend fin la matinée de notre premier jour à Pékin.
Dans l’après-midi, la délégation met le cap sur les Grandes murailles a Mutianyu, à une heure et demie en voiture, à l’Est de Pékin. Là encore ce fut une grande découverte touristique où on a trouvé de nombreux Chinois qui grimpaient pour les uns ou qui redescendaient pour les autres les marches en pierres, parfois trop raides. Construites également au 16ème siècle, les Grandes murailles sont longues de plus de 7 kilomètres et traversent plusieurs villes de Chine. Les plus endurants d’entre nous ont grimpé plus de 2000 marches sur une distance aller-retour de plus de 7 kilomètres. Mao Zedong y a écrit que celui qui n’a pas encore grimpé les Murailles de Chine n’est pas un homme accompli. Vrai ou faux, les murailles sont devenues une attraction à la fois touristique, culturelle et sportive.
Sur le chemin du retour, la délégation est allée visiter le stade national de Beijing (le nid d’oiseau) car son architecture a effectivement la forme d’un nid d’oiseau. La délégation a également pu contempler de loin, le centre national de natation de Beijing, la cuve d’eau avec son architecture spéciale en forme de cube et aux couleurs bleues eau. Les jeux olympiques d’hiver 2022 auront lieu à Beijing. Déjà, les travaux des infrastructures qui les accueilleront sont en chantier. C’est le cas du stade et des cités. Comme quoi, même quand on a les moyens et sûr d’y arriver, il faut toujours savoir aller plus tôt. Ainsi prend fin, l’après-midi midi en même temps que la première journée à Pékin.
Mountamou KANI à Pékin