Du 23 au 29 novembre 2020, l’ONG Responsabilité-espoir-vie-solidarité (REVS Plus) participe à la première édition de la Semaine internationale du dépistage. Dans ce cadre, elle a animé une conférence de presse, lundi 23 novembre à son siège à Bobo-Dioulasso.
Les activités phares de cette édition sont, une caravane de dépistage du VIH et de l’hépatite B, une sortie de plaidoyer auprès du ministre de la santé et un colloque. La caravane va sillonner l’ensemble des antennes de REVS Plus. Il s’agit notamment de Diébougou et Dano (le 24/11), Houndé et Dédougou (le 25/11), Solenzo et Bobo-Dioulasso (le 26/11) et Ouagadougou (le 27/11). Le dépistage porte sur l’hépatite B parce que c’est elle qui est la plus fréquente au Burkina Faso. L’objectif est de pouvoir dépister 500 personnes, selon Victor Somé, le Directeur exécutif de REVS Plus. Les cas positifs seront pris en charge au centre médical, et le suivi est fait en réseau avec les différentes antennes de l’ONG. Le dépistage est très important, selon Dr Germain Traoré. « C’est la première porte d’entrée de la lutte contre le VIH et les hépatites virales », insiste-t-il. Comme insistent les responsables de REVS Plus, « connaître son statut, c’est se protéger et protéger les autres ». Comme le VIH, le virus de l’hépatite se transmet par voie sexuelle, sanguine, transmission mère/enfant. L’hépatite B chronique peut être la cause de cancer du foie. Il n’y a pas de remède pour guérir l’hépatite. Cependant il existe un vaccin, lorsqu’on n’est pas encore atteint.
Le plaidoyer vise à amener les autorités en charge de la Santé à intégrer la lutte communautaire dans la stratégie de lutte contre l’hépatite tout comme cela l’est avec le VIH/Sida. Quant au colloque qui aura lieu à Ouagadougou le 28 novembre il se veut un espace d’échanges entre experts et acteurs de la lutte contre le VIH et les hépatites virales, pour identifier les difficultés que connait le pays en la matière, proposer des actions et envisager leur mise en œuvre en commun.
Aly KONATE
