A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la démocratie, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé, le mardi 15 septembre 2020 à Ouagadougou un dialogue démocratique. Les échanges ont porté sur le thème : «Les élections en contexte de crise sécuritaire : comment relever le défi de l’inclusion et de la transparence».

Le président du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), Pr Augustin Loada, l’avocate et militante pour les droits de la personne humaine, Monique Ilboudo et l’attaché de santé Djibrila Ouédraogo, ont animé une conférence publique sur les élections en contexte de crise sécuritaire. C’était à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de la démocratie, organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). D’entrée de jeu, le Pr Augustin Loada a soutenu que la démocratie burkinabè est «malade» à l’instar de toutes les démocraties représentatives. Il a expliqué que cette forme de démocratie a montré ses limites, dans la mesure où les décisions prises par les gouvernants ne sont pas orientées dans le sens souhaité par les citoyens. Concernant le défi de l’inclusion et de la transparence, l’attaché de santé Djibrila Ouédraogo, a indiqué que cela doit être un combat de tous les Burkinabè afin de rester dans la droite ligne de la démocratie. Selon lui, la célébration de la Journée internationale de la démocratie «nous offre l’occasion de rappeler que c’est le peuple qui est au cœur de la démocratie fondée sur l’inclusion et l’égalité». Quant à Monique Ilboudo, elle a soutenu que la démocratie implique la liberté, mais suppose aussi de grandes responsabilités. «Nous sommes demandeurs de formules d’inclusion et c’était une bonne occasion d’en parler et d’en discuter», a-t-elle dit.

Odom YANOGO/stagiaire