Hôpital Souro SANOU : Installations anarchiques aux alentours

L’installation anarchique des parkings de motos, de véhicules et des vendeuses de fruits aux alentours de l’hôpital Souro SANOU de BOBO – Dioulasso crée un désordre indescriptible. Hier lundi 03 Août 2020, nous avons fait un constat sur les lieux.

La mauvaise circulation est très développée à l’entrée du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo. Engins à deux roues, véhicules et piétons, chacun circule comme il veut. Les motos et véhicules sont mal garés. Le parking qui s’étend jusqu’à quelques mètres de l’entrée de l’hôpital n’est pas respecté. Paul Kouraogo un usager de l’hôpital déplore  cette situation : « Je n’apprécie pas l’exploitation de la devanture de l’hôpital. Je vois que chacun gare comme il veut, dans la pagaille totale. Tout est désordonné ici. L’emplacement du parking n’est pas bon. Il devait être un peu à l’écart ». Pendant que certains se plaignent de la mauvaise circulation et de l’emplacement du parking jouxtant le mur de l’hôpital, d’autres pleurent d’injustice en ce qui concerne le parking. Abdoulaye Sanou, un jeune parker appelle les autorités à revoir les sites de parking de l’hôpital. « Les autorités de la ville doivent faire quelque chose. Ça ne va même pas. Certains parkers sont trop proches de l’entrée de l’hôpital et sont plus favorisés.

Devant l’hôpital des vendeuses sont installées jusque devant l’entrée principale, créant elles aussi un désordre indescriptible. Assises devant les toilettes externes en attendant d’éventuelles, elles supportent toutes ces odeurs pour un but précis « gagner de l’argent ou vendre au maximum ». Certaines font face à la morgue de l’hôpital. Salimata Konaté vendeuse de fruits juste à l’entrée de l’hôpital raconte : « on  me chassait au début mais j’y revenais tous les jours et on a fini par me laisser, donc ici à l’entrée c’est ma place et personne ne peut vendre les fruits à cette place ».  C’est cette pagaille organisée, pourrait-on dire, qui règne tous les jours devant le plus grand hôpital de l’Ouest du Burkina. Malheureusement, on a l’impression que ni l’hôpital, ni l’autorité communale ne sont concernés. En tout cas, un tel désordre ne doit prospérer devant un centre hospitalier.

Alatevi Elise GAGBA

Serge Paulin SANOU

Augustine Etiéna KANTIONO /stagiaires