Le Syndicat national des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a tenu une rencontre d’échanges avec ses militants à Bobo-Dioulasso hier, mardi 28 juillet 2020, pour s’imprégner d’avantage des conditions de vie et de travail des travailleurs des médias et de la culture.
Le SYNATIC, après Gaoua, est venu à la rencontre de ses militants de la section de Bobo-Dioulasso dans la matinée du mardi 28 juillet. Deux points étaient à l’ordre du jour. Premièrement, Siriki Dramé, Secrétaire général du SYNATIC et ses plus proches collaborateurs sont venus échanger avec les travailleurs des médias et de la culture pour se mettre au même niveau d’information suite à la dernière rencontre de négociations avec le gouvernement depuis plusieurs mois. Selon Aboubacar Sanfo, Secrétaire général adjoint du SYNATIC, les travailleurs exigent la mise en œuvre des dispositions des lois sur la presse qui ont été votés en 2015. Ces dispositions stipulent que les médias publics sont des sociétés d’Etat. Les échanges avaient commencé à porter fruit, avec la validation de statut dérogatoire au niveau des travailleurs. Mais plus tard, un autre élément s’ajoutera dans la balance. Il s’agit de l’affectation arbitraire, selon le SYNATIC, de plus de 300 travailleurs hors des médias. Le syndicat exige la réintégration de ces travailleurs avant de finaliser les échanges sur le statut dérogatoire qu’il avait accepté. Car, l’affectation de ces travailleurs que le secrétariat général du SYNATIC qualifie de plan machiavélique de destruction des médias, a impacté négativement le rendement des médias publics. Parce qu’actuellement, le personnel restant ne peut qu’assurer le service minimum.
En ce qui concerne le deuxième point, une communication devait être faite dans le but d’élever le niveau de conscience syndicale des militants, en leur faisant un bref aperçu de la ligne syndicale du SYNATIC, le syndicalisme révolutionnaire de lutte des classes. Un appel a été lancé aux travailleurs des médias privés par le SYNATIC de ne pas rester en marge de la lutte de leurs confrères du public, même s’ils sont souvent réprimés au sein de leurs organes de presse.
Aymeric KANI