51 militaires sont tombés pour la sauvegarde et la restauration de notre patrie, suite à une embuscade perpétrée par des terroristes le 17 février 2023. Dans la contre-offensive, au moins cent soixante terroristes ont été neutralisés et d’important matériels détruits selon le bilan provisoire de l’État-Major Général des Armées. Même si cette attaque est parmi les plus meurtrières depuis le début de la crise sécuritaire, nous devons avoir, parmi ces décombres, le courage et le sursaut patriotique pour nous mobiliser une fois de plus derrière « les boys », avec pour unique vision, pour la patrie nous vaincrons.

Depuis 2016 que nous sommes dans cette situation de guerre qui nous est imposée, situation qui a plus que duré d’ailleurs, nous avons enregistré plus de deux mille morts et environs deux millions de déplacés internes.  Des commissariats de Police, des Brigade de Gendarmerie ou encore de forestiers, des mairies de communes rurales, des écoles, des champs de culture, rien n’est épargné par la colère des groupes armés qui paradent dans les quatre coins du Burkina Faso, faisant des veuves et orphelins. Principale raison avancée par le MPSR (Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration) pour justifier son coup d’Etat au régime de Roch Marc Christian Kaboré.

Que ce soit avec le régime de Roch Kaboré et son MPP, celui de Paul-Henri Sandaogo Damiba avec son MPSR I ou encore celui de Ibrahim Traoré avec le MPSR II, le peuple burkinabè s’est montré et se montre disposé à accompagner l’exécutif et le Force Armées Nationales dans le combat contre le terrorisme jusqu’à ‘la victoire finale. Il appartient donc au président Ibrahim Traoré et ses « lieutenants » de tracer les voies et se donner les moyens nécessaires pour venir au bout du phénome terroriste avec l’appui du peuple qui se montre résilient depuis le début de la crise sécuritaire.

Aymeric KANI