Réhabilitation de la vieille mosquée de Dioulasso-bâ : Les travaux et le budget exécutés à plus de 95 %

Le projet de réhabilitation de la vieille mosquée de Dioulasso-bâ, plusieurs fois évoqué à la presse, a séduit le village de Kawara en Côte d’Ivoire. Une délégation venue de cette localité a rencontré l’expertise locale. Les travaux de la mosquée et le budget sont exécutés à plus de 95 %.

Vue de la toiture reprise

L’expérience du comité local de suivi de la réhabilitation de la vieille mosquée de Dioulasso-bâ est désormais hors des frontières nationales. En effet, une délégation ivoirienne venue du village de Kawara (dans la zone de Ouangolodougou), a sollicité l’expertise locale, pour un projet similaire. Salia Sanou est l’un de ceux qui ont fait le déplacement à cet effet. “Après avoir rencontré l’imam Siaka Sanou, la délégation ivoirienne nous a clairement exprimé son souhait de pouvoir réhabiliter une vieille mosquée dans le village de Kawara. Nous y avions passé 11 jours, pour partager notre expérience avec eux”, nous a-t-il raconté. Les travaux de réhabilitation de la mosquée, malgré des difficultés financières et des pluies diluviennes par moment, se poursuivent.

Zakaria Barro, Secrétaire général du comité de suivi des travaux de réhabilitation de la mosquée de Dioulasso-bâ

Le coordonnateur des travaux de réhabilitation, Sékou Haïdara, estime à plus de 95 % d’exécution du budget ainsi que le travail à faire. “Nous estimons à plus de 95 % des travaux et du budget exécutés dans le cadre de la réhabilitation de la mosquée de Dioulasso-bâ. Ce qui reste à faire comme travaux, ne dépasse pas 4 à 5 %. Nous sommes d’ailleurs à la recherche de fonds, pour pouvoir renforcer la distribution d’eau par un château et la réalisation d’une passerelle qui servira aux visiteurs qui voudraient voir le toit de la mosquée.

Avant les travaux de réhabilitation de la mosquée, l’arrière, partie réservée aux femmes pour les prières, était en tôles. Grâce à la réhabilitation, le comité a travaillé à uniformiser la toiture. Zakaria Barro, Secrétaire général (SG) du comité de suivi des travaux, pense que cette innovation est due aux difficultés qui, selon lui, sont arrivées au bon moment. “ Disons qu’à quelque chose malheur est bon. Face aux difficultés, nous avons eu des concertations avec la jeunesse. Ensemble nous avons fait un travail formidable. Aujourd’hui, la toiture est uniformisée et c’est un beau travail fait. Nous sommes à la recherche de sous pour pouvoir boucler. Vous avez par exemple le local technique qui doit abriter des appareils (camera de surveillance, plaques solaires…).”, a confié le SG.

Souro DAO