Secteur de l’énergie : «149 coupures d’électricité en 2019»

L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a animé une conférence de presse ce 29 janvier à Ouagadougou. L’objectif était la présentation officielle du rapport annuel des activités de 2019 aux hommes de médias.

«Les consommateurs que nous sommes doivent avoir l’électricité en qualité, en quantité suffisante mais surtout à moindre coût»

L’ARSE a l’obligation de rendre public son  rapport annuel d’activité. A ce titre, la présidente Mariam Gui Nikiéma a procédé ce 29 janvier à cette présentation officielle. Au titre des activités menées en 2019 par l’ARSE, il faut noter «l’examen de plusieurs dossiers sur le fonctionnement du service, 5 avis conformes émis, 3 avis simples émis ainsi que les règlements de litiges notamment celui du dossier de la coopérative d’électricité de Solenzo», selon la présidente. Aussi, pour l’année 2019, les résultats sont meilleurs par rapport aux années antérieures du fait des réformes engagées par le gouvernement. Il y a eu une hausse des importations d’énergie venant du Ghana d’environ 113 % soit une importation de 567 Gwh et une légère baisse de celle de la Côte d’Ivoire de 10 %.  Aussi au niveau de la production et du transport on note une réduction des pertes de 2 % en 2019 contre 2,32 % en 2018. En outre, en termes de qualité du service, le rapport 2019 affiche une amélioration. En moyenne 149 coupures qui ont duré au totale 86 heures contre 186 coupures en 2018. Sur le plan économique et financier, la SONABEL a enregistré pour la 4ème fois consécutive des résultats positifs soit 2,26 milliards en 2019. Également, le contrôle de performance de la SONABEL par rapport au contrat plan Etat-SONABEL 2015-2019 relève assez d’engagements respectés. Néanmoins, pour la présidente de l’ARSE, ces résultats restent insuffisants avec une absence de réserve de production, une forte dépendance à l’énergie fossile importée. Toutefois, pour la première responsable de l’ARSE, il faudrait mettre à disposition de ressources suffisantes pour les activités de régulation, ainsi que la valorisation des ressources endogènes, notamment l’énergie solaire et hydroélectricité.

Awa Cécile BANGARE/ Stagiaire

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