Zone non lotie de Belle ville : « Si rien n’est fait ça va réellement bruler »

La faitière des associations pour la défense du droit aux logements a livré une conférence de presse pour alerter le gouvernement et l’opinion sur la situation qui prévaut dans la zone non lotie de Kobawe au secteur 29 de Bobo. C’était le dimanche 08 août 2021.

« L’objectif est de tirer la sonnette d’alarme sur les problématiques liées aux fonciers qui, si rien n’est fait risquent de créer des affrontements entre les populations de cette zone », prévient Abdoul Karim Ouédraogo, président de la faitière des associations pour la défense du droit aux logements.

La zone non lotie de Kobawe faut-il le rappeler, constitue à l’instar d’autres zones non loties du pays fait l’objet de tiraillements entre les populations d’une part et entre les promoteurs immobiliers, l’autorité municipale et les populations d’autre part.  « La zone Kobawe abrite plus de 10.000 personnes et de 2017 à aujourd’hui toute la partie pouvant recueillir les populations si toutefois la suspension venait à être levée a été prise et octroyée à des promoteurs immobiliers, et c’est ce qui inquiète les populations.

En plus la majeure partie de cette population a été victime d’escroquerie de la part des promoteurs immobiliers dont certains sont entre les mains de la justice. Nous pensons que tout cela est dû à la suspension des lotissements », a déclaré Abdoul. K Ouédraogo. Depuis l’avènement des promoteurs immobiliers en 2017 on dénombre plus d’une dizaine d’interventions de la faitière pour apaiser la population.

Et elle appelle le gouvernement à lever cette suspension pour pouvoir désamorcer ce problème car ses moyens sont limités. Comme s’il n’en suffisait pas un autre problème vient de s’ajouter. « Nous avons les lotissements de 2014 qui touchent de plein fouet la zone non lotie avec plus de 5000 personnes.

Pire, nous avons surpris des agents de l’urbanisme qui y implantaient des bornes et d’autres même le font pendant la nuit », a affirmé le président de la faitière. Il est clair que la zone court de grands risques. Vivement que les autorités prennent le problème à bras le corps pour empêcher d’éventuels conflits entre les populations.

                                                                                  Mohamed Roland YO / Stagiaire

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