Des organisations de la société civile du Burkina Faso et des organisations à base communautaires ont organisé une conférence de presse le vendredi 27 août 2021 à Ouagadougou sur les allégations relatives à l’affaire Apollinaire Compaoré.
«Nous avons tous été sidérés, consternés, d’apprendre que notre concitoyen, Apollinaire Compaoré, un pilier indéfectible, un baobab, la fierté nationale en matière de construction du tissu économique, de création d’emplois, bref, un poumon de notre économie est accusé de vente illicite de cigarettes dont les fonds serviraient à financer le terrorisme », a introduit Lazare Sebgo. Et ajouta :« Maintenant que le rapport de l’ONU est venu blanchir le patron du patronat, une coalition va voir le jour pour désormais sensibiliser et interpeller à savoir raison garder.
Ce rapport est venu mettre à nu les intentions lugubres de certaines personnes qui, pour des raisons inavouées, se sont adonnées à la diffusion, à des informations non fondées ». Selon la coalition le Burkina Faso, par la situation qu’il traverse, n’a pas besoin de se laisser diviser car l’ennemie qu’est l’insécurité, se trouverait conforté. Elle renchérit que « Apollinaire Compaoré de par son statut de patron du patronat et de par ses multiples sociétés employant plusieurs milliers de personnes, mérite attention et respect de la part des organisations et presses étrangères.
Nous demandons à tous les Burkinabè de rester soudés, aux opérateurs économiques d’être encore plus dynamiques dans la défense de leurs droits. Toucher à Apollinaire, c’est toucher à des milliers d’emplois ». Elle lance un appel aux entreprises et sociétés membres du patronat à faire du combat pour l’union leur exercice quotidien car le patronat, c’est un levier non négligeable de l’économie d’un pays. Par conséquent, elle lance un appel aussi aux organisations et ONG de défense des droits de l’homme à éviter la précipitation dans le traitement de l’information.
La coalition félicite la pertinence de l’action gouvernementale dans la gestion de cette affaire à travers son service d’information qui a bien voulu se rendre à Dakar et a laissé entendre que ce soit disant réseau d’enquêteurs journalistes n’a fait que relayer l’information sans chercher à vérifier sa véracité.
Jules TIENDREBEOGO