En collaboration avec les services techniques de la mairie de l’arrondissement 4 de Ouagadougou, le directeur régional du centre de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Harouna Ouédraogo et son équipe, sont allés arracher des bornes sur un terrain, ce mardi 27 juin 2023.
Situé devant le nouveau cimetière municipal de l’arrondissement 4 à Songdin, le terrain en question a une superficie de 3 hectares selon les techniciens de la mairie. Il appartient à un promoteur immobilier dont le nom n’a pas été révélé. Ce dernier, sans suivre la procédure normale (aucun document), a morcelé son terrain juste devant l’entrée principale du cimetière. Ici, nous indique Harouna Ouédraogo, ce n’est pas son droit sur le terrain qui est remis en cause, mais l’activité qu’il mène, la promotion immobilière. Cette activité est régie par une loi adoptée par l’Assemblée législative de transition le 20 juin dernier. Ce promoteur a même utilisé la servitude du cimetière. Selon les services techniques de la marie de l’arrondissement 4, le promoteur en question a été interpellé à deux reprises par la municipalité mais il ne s’est jamais présenté. Harouna Ouédraogo ajoutera : « nous voulons assainir le milieu et dire aux gens que ce genre d’activité est proscrit ». Tout est parti d’un constat des services techniques de la mairie de l’arrondissement 4. Selon Tégwindé Yacinthe Tiendrébeogo, chef de l’équipe technique de la mairie de l’arrondissement 4, après le constat, les supérieurs ont été avisés de l’inégalité de cette opération. Et avec la direction régionale du Centre de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, il a été décidé de mener cette opération pour donner un signal fort à toutes ces personnes qui s’engagent dans le morcellement illégal de terrain. Ce promoteur immobilier qui a morcelé illégalement son terrain, devant le cimetière municipal de l’arrondissement 4, n’est pas le seul à Ouagadougou. Et le ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat va continuer l’opération avec le concours des présidents des délégations spéciales de la commune de Ouagadougou. Et l’a noté Harouna Ouédraogo, Komsilga est dans le viseur. Il prévient « tous les promoteurs immobiliers qui ne s’insèrent pas dans les dispositions prévues par la loi, en subiront toute la rigueur en cas d’infraction ».
Firmin OUATTARA