Association des parents à plaisanterie et alliés : 24h pour redonnée le sourire au détenus de la MACB

L’association des parents à plaisanterie et alliés a organisé le 30 décembre dernier une journée culturelle au profit des détenus de la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB). Placée sous le thème « la contribution de la parenté à plaisanterie à la consolidation et la cohésion sociale au Burkina Faso », cette journée a été joviale et émouvante.

Les autorités administratif, militaire et coutumière ont honorés leur présence à la cérémonie

Cette journée culturelle se veut être un cadre de festivités de fin d’années pour nos frères et sœurs détenus entre les murs de la MACB et qui passeront ces moments de fêtes de fin d’année loin de leurs familles. Selon Jérôme Somé, président de l’Association des parents à plaisanterie et alliés (APPA), « cette première journée culturelle de l’APPA a pour objectif de valoriser la parenté a plaisanterie et apporter la joie, la paix du cœur aux détenus de la MACB. Très souvent ces derniers pensent que, nous qui sommes de l’autre côté de la porte, les avons oubliés. Alors que c’est tout à fait le contraire. Nous sommes venus leur montrer que nous les portons toujours dans nos cœurs. Nous comptons élargir cela à toute l’étendue du territoire national ». Pari réussi pour lui et son association. Car la joie et l’émotion se lisaient facilement sur le visage des locataires de la MACB.

Cette action est très bien appréciée par la direction des lieux. Pour Daouda Traoré dit Daoudi la joie, un assistant GSP artiste-slameur, « cette initiative est la bienvenue car, c’est ce que nous voulons pour cette couche vulnérable. Que sont les détenus souvent oubliés par le reste du monde. Comme on le dit, nous sommes tous des potentiels prisonniers. Pour cela, nous devons apporter soutient à nos frères qui sont détenus aujourd’hui ».

La marraine de la journée, Isabelle Chevalley, député en Suisse, a remercié les organisateurs et réitéré son engagement à soutenir les détenus. « Les détenus sont avant tout des humains, des personnes à qui nous devons penser. Car nous pouvons être à leur place à tout moment.  C’est souvent des gens qu’on oublie, c’est pour cela que nous sommes venus leur manifester notre soutient », a-t-elle déclaré.

Aymeric KANI

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