Au palais de justice : Un escroc de Smartphones condamné à 4 ans de prison

Un jeune soudeur nommé X.L est condamné à 4 ans de prison et une amende de 1.000.000 F CFA le tout ferme, pour avoir escroqué 08 téléphones portabler Smartphones.

Les faits se sont passés dans la ville de Bobo-Dioulasso. Il ressort que Monsieur X.L est prévenu pour des faits d’escroquerie portant sur les téléphones portable Smartphones. En effet, X.L a utilisé des manœuvres frauduleuses pour obtenir la remise des Smartphones. Comme mode opératoire pour escroquer, il a d’abord éteint sa moto en cours de circulation, laissant croire à la victime qu’il est en panne.

Comme vous savez, en Afrique il y a la solidarité. Eh bien la victime s’est portée volontiers de le secourir. Sur les lieux, Monsieur X.L demande à voir une vidéo dans le Smartphone. C’est au même moment qu’il indique un mécanicien au légitime propriétaire du Smartphone pour qu’il aille chercher des clés afin de réparer sa panne de moto.

Pour tromper davantage la victime, X.L a donné une fausse identité et un faux domicile à la victime. Lorsque la victime lui donne dos, X.L démarre sa moto et disparait avec le Smartphone. C’est ainsi que la victime porte plainte à la gendarmerie. Ce qui conduit à l’interpellation du prévenu. A l’interrogatoire, le prévenu avoue avoir escroqué au total 08 Smartphones. L’affaire se retrouve finalement en justice.

A la barre du mardi 1er juin 2021, le prévenu reconnait partiellement les faits qui lui sont reprochés. A l’audience, le procureur demande de savoir combien de fois a-t-il escroqué des Smartphones? Celui-ci répond: « Je reconnais avoir escroqué des Smartphones quatre fois ». Toujours à l’audience, un complice pour les mêmes faits reconnait avoir acheté 24 Smartphones des mains du prévenu dont certains sont codés.

Le parquet a estimé que les faits d’escroquerie contre le prévenu sont constitués. Au verdict, le tribunal reconnait Monsieur X.L coupable d’escroquerie de Smartphones. En répression, le condamne conformément à la disposition 613-1 du code pénal burkinabè.

Ben Alassane DAO