Pose de la première pierre de l’usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso le 23 septembre 2023 dont les travaux de construction se poursuivent ; pose de la première pierre de la toute première raffinerie d’or le 23 novembre 2023 à Ouagadougou ; lancement des activités de l’usine de traitement des résidus miniers le 23 janvier 2024 à Ouagadougou,… Puis, la pose de la première pierre du complexe industriel de filature et de transformation du coton au Burkina Faso ce 29 mars 2024 à Sourgou dans le Centre-Ouest. Une fois de plus, le constat est fait que malgré le contexte d’insécurité et ce qu’en pensent et disent certains pays occidentaux, le Burkina Faso poursuit son chemin vers l’industrialisation et dans d’autres secteurs.
Autant dire que ce peuple résilient du Burkina Faso a véritablement décidé de prendre ses responsabilités et d’assumer définitivement son destin dans tous les secteurs. Autrement, le phénomène terroriste dont tout le monde sait qu’il nous a été imposé ne saurait entamer le moral conquérant des Burkinabè et remettre en cause leurs ambitions légitimes de souveraineté, d’indépendance, de dignité et de prospérité partagée. C’est pourquoi, les investisseurs ne se font pas trop prier, non pas pour prendre des risques (quand bien même investir c’est prendre des risques), pour s’engager aux-côtés de ce peuple en quête de bien-être et qui sait où il veut aller.
C’est aussi ce qu’on peut remarquer dans le secteur de l’agriculture où avec l’initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire à travers l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, les investissements se succèdent et les actions visibles sur le terrain. A cela, il faut ajouter l’engagement des Burkinabè qui ont compris qu’il ne saurait y avoir de souveraineté, d’indépendance et de dignité sans souveraineté alimentaire. Un peuple qui a faim n’est pas un peuple libre.
C’est ce qu’il faut aussi comprendre quand des jeunes gens, sur toute l’étendue du territoire national, ont décidé de se faire enrôler par milliers dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie pour défendre leurs localités et leur pays. Car, ils ont eux aussi compris que les premiers combattants pour la libération de leur pays et de leur liberté, ce sont eux d’abord. Puisque personne ne viendra d’ailleurs pour donner sa poitrine et mourir pour eux.
Qu’il en soit donc ainsi et que les Burkinabè le comprennent une fois pour toute. Les premiers acteurs du développement de notre pays, c’est d’abord nous et ce sera toujours nous. Nous avons donc l’obligation d’unir nos forces et nos énergies, chacun dans son domaine de compétence, pour bâtir ensemble l’avenir de ce pays, non pas seulement pour les générations actuelles, mais surtout pour nos descendants. Pour que plus jamais, des Burkinabè aient à tendre la main devant qui que ce soit pour quoi que ce soit. Nos devanciers l’ont fait. Nous pouvons, et nous devons d’ailleurs le faire. C’est bien plus qu’un devoir de génération. Un défi !
Dabaoué Audrianne KANI