Le président de l’université Pr Joseph Ki Zerbo, Rabiou Cissé, accompagné de son vice-président, Aly Savadogo et du directeur de l’Office du baccalauréat, Somdouda Sawadogo, était face à la presse pour faire le point de l’organisation du baccalauréat 2020. Qui se déroulera du 03 au 29 août prochain. C’était le 27 juillet 2020 au sein de ladite université à Ouagadougou.
Au total, 125 805 candidats dont 72 519 garçons (57,64%) et 53 286 filles (42,36%) cette année, qui iront à la recherche du sésame qui leur ouvre les portes de l’universitaire. Selon le directeur de l’Office du baccalauréat, Somdouda Sawadogo, ce sont 257 centres (contre 219 en 2019) dans 77 villes de composition qui abriteront les 471 jurys formés contre 412 l’année précédente. A cet effet, 462 présidents de jurys sont nécessaires parmi lesquels 9 auront en charge 2 jurys chacun. Cette session du baccalauréat est toute particulière selon Somdouda Sawadogo, du fait de la crise sécuritaire marquée par la maladie à coronavirus et la saison hivernale. Malgré cela, il est rassurant. « On a essayé d’échanger avec les autres présidents et gouverneurs concernant la situation, et des mesures ont été prises pour permettre aux candidats de composer dans la sérénité et en toute quiétude. Nous avons également crée un groupe WhatsApp qui regroupe les présidents d’université et les présidents de jury pour que 15 à 20 minutes avant l’ouverture d’une enveloppe, qu’on puisse donner la température réelle de la situation», a-t-il dit. Au président de l’université Pr Joseph Ki Zerbo, Rabiou Cissé d’ajouter que le calendrier de préparation de la session normale de 2020 de l’examen du baccalauréat est respecté dans l’ensemble, et que toutes les différentes activités au programme qui concourent à l’organisation de cet examen, se réalisent dans les délais prescrits malgré quelques difficultés rencontrées. Pour ce qui est des sujets, selon le président de l’Office du BAC, « il y a eu un moment donné où la maladie a stoppé l’avancée dans les programmes, mais il y a eu une reprise et cette reprise a consisté à terminer tous les programmes. A notre niveau on ne nous a jamais dit qu’il y a un programme non terminé. Ce qui fait que les sujets que nous allons proposer seront en adéquation avec les programmes d’enseignement ».
Aïcha TRAORE