Bobo/Nouveau marché Léguéma lôgô : Des femmes s’inquiètent

Le mardi 15 juin 2021, nous sommes allés dans le marché de Léguéma lôgô pour constater l’état d’avancement des travaux. A vue d’œil, les travaux sont à terme. Cependant une inquiétude se pose au niveau des femmes qui occupaient le marché avant sa reconstruction. Pourront-elles toutes réintégrer le marché nouvellement bâti ? Pour l’instant l’autorité tente de les rassurer.

Les travaux de construction du marché de Léguéma lôgô débutés le 10 septembre 2020, sont maintenant à terme. Les acteurs dudit marché sont vraiment soucieux, et demandent la clémence des autorités dans l’attribution équitable des hangars.

C’est le cas de Mohamed Démé, un commerçant dans le dit marché. «Avant la construction du nouveau marché, nous étions 325 personnes dans l’ancien. Maintenant que la construction du nouveau marché en question est terminée, nous sommes vraiment heureux. Ce que nous demandons aux autorités, c’est de ne pas nous oublier dans l’attribution des hangars à la fin des travaux. Nous avons été voir le maire central, Bourahima Sanou qui nous a rassurés et nous a conduits chez le président du Conseil régional Célestin Koussoubé.

Lui aussi nous a rassurés. Mais nous voulons encore leur rappeler afin qu’ils ne fassent pas de discrimination lors des attributions. La manière dont ce nouveau marché est construit, l’accès aux boutiques risque de ne pas être à notre portée. C’est un marché typiquement destiné à la vente de condiments et on ne peut pas stocker nos marchandises. On sera obligé de les convoyer en ce lieu à chaque fois.

Pourtant dans l’ancien marché on pouvait tout vendre et on gardait facilement nos marchandises où elles étaient en sécurité », dit-il. Tout comme lui, ils sont plusieurs commerçants à s’inquiéter. Tel est le cas de Mariam Fofana et Brigitte Sanou.

Leur souhait est de regagner leurs places lors de l’attribution des hangars. « Qu’ils tiennent compte de nous, même si on va payer qu’on nous les donne à un prix favorable afin que nous pussions avoir des places. Avec ces hangars, ce que nous vendons n’est pas en sécurité en cas de pluie. Or, c’est dans cela que nous gagnons le pain quotidien », ont-elles laissé entendre.

Marie Claire SOME/Stagiaire

Aymeric KANI

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