Ça s’est passé un 30 mars 2001 : Mise sur pied d’une journée nationale du pardon

La Commission chargée de la mise en œuvre des recommandations du Collège des sages mises en place par l’Etat burkinabè a fixé la date de la Journée nationale du pardon au 30 mars 2001.

La Commission a voulu, dans un premier temps, calmer le jeu et établir un consensus autour de cette question et c’est ainsi qu’elle a tenté d’unir les autorités coutumières, religieuses et politiques et les familles des victimes en organisant une « journée nationale du pardon », le 30 mars 2001. Au soir de cette journée, devant une foule venue des 49 provinces du Burkina Faso, Blaise Compaoré chef d’Etat d’alors a demandé pardon au peuple burkinabè en ces termes : « Peuple du Burkina Faso, en cet instant solennel, en notre qualité de Président du Faso assurant la continuité de l’Etat, nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous autres torts commis sur des Burkinabè par d’autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l’Etat, de 1960 à nos jours ». La procédure suivie par la Commission d’organisation a été contestée par certains citoyens, la plupart des familles de victimes ainsi que le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme.

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