Chrystelle Bombiri / Somé : L’élève qui fait presque tout

Entreprendre pour améliorer davantage ses conditions de vie et celles des autres notamment sa famille, tel est l’objectif de Chrystelle Somé épouse Bombiri. Fille d’un professeur et d’une ménagère/commerçante, la jeune dame a commencé à se battre depuis toute petite, en aidant sa maman dans ses activités. À 24 ans, elle évolue dans plusieurs domaines, notamment le commerce. Portrait !!!

Je n’envie pas ceux qui sont dans les bureaux

«L’école et l’entrepreneuriat peuvent très bien aller ensemble. Tout est une question de volonté c’est pourquoi je suis déterminé à réaliser chacune de mes idées. Il y a quelque chose en chacun de nous, il faut juste savoir la mettre en valeur. Il n’y a pas de sot métier. Je le dis souvent à mon frère, si je savais comment construire une maison, j’allais le faire», telle est la pensée de Chrystelle Bombiri/Somé. Jeune mariée et élève, Chrystelle est une femme battante qui, outre ses études, évolue dans plusieurs domaines. En plus de faire de la tontine d’argent et engins à deux roues, elle vend entre autres des ustensiles de cuisine, des appareils électroménagers, des matériaux de construction, des matériaux de décoration. Elle fait également le service traiteur, la location de robes de mariage, de la pâtisserie et la vente d’articles divers. La passion du commerce et de la restauration, elle l’a eu auprès de sa maman qui était elle aussi commerçante et restauratrice. À la différence de sa maman, Chrystelle octroie ses articles à ses clients au cash ou à tempérament.  Pour ce qui est de la tontine argent, elle confie que « l’idée m’est venue en décembre 2019. Vu qu’avec les dépenses des fêtes de fin d’année, on se retrouve à la nouvelle année un peu coincé. C’est à cet effet que j’ai regroupé 10 connaissances pour une cotisation hebdomadaire de 5250 FCFA et chaque mardi l’une d’entre elles récupérait la somme de 50.000 FCFA plus les frais de retrait ». Pour le commerce, Chrystelle révèle que la plupart de ses clientes préfèrent la tontine. « J’ai les articles dans ma boutique appelée “LES BONNES AFFAIRES DE CHRICHRI”. Comme les temps sont durs, je permets à mes clients de les prendre et payer par tranche en fonction de leurs moyens. À part la concurrence sur le marché, Dieu merci, je ne me plains pas. Mes clients paient à temps et je n’ai pas besoin de les poursuivre. De 10 personnes au départ, le groupe compte plus de 300 personnes de nos jours ». En plus d’être comptable de formation et après avoir suivi une formation en transit et logistique, la jeune dame a suivi une autre formation en restauration. Détentrice d’un restaurant «LES DELICES DE CHRICHRI» spécialisé dans la fabrique du dêguê et de gâteaux d’anniversaire à Bobo-Dioulasso, Chrystelle est détentrice d’un local à Koudougou qu’elle ambitionne exploiter pour exposer les robes de mariage. Comme perspectives, Chrystelle aimerait créer de l’emploi pour aider les autres dans le domaine dans lesquels elle exerce et étendre ce réseau.

Aïcha TRAORE

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