Le Directeur général de L’ONASER, Ganè Kpière Evariste Méda a fait un bilan des accidents au Burkina en 2022 et au premier semestre de 2023. Il ressort que les accidents sont plus nombreux en ville qu’en agglomération, mais sont moins mortel. C’était lors d’une conférence de presse, le 17 novembre 2023 à Ouagadougou.
Selon le Directeur général (DG) de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), Evariste Méda, 11 717 accidents ont été constatés au premier semestre de 2023 contre 12 772 accidents à la même période de 2022, soit une baisse de 8%. Sur le nombre des accidents constatés, on dénombre 7335 blessés, contre 8285 blessés au premier semestre de 2022, soit une baisse de 11%. Et 471 personnes tuées contre 635 personnes tuées au premier semestre 2022.
De ce face-à-face avec les hommes de médias, il ressort qu’en 2022, le nombre d’accidents constatés au plan national est de 24 686 contre 25 118 en 2021, soit une baisse de 2%. Sur ce nombre on constate 15118 blessés soit une hausse de 0,28% et 1150 cas de décès soit une baisse de 10% par rapport à 2021. Le DG de L’ONASER a révélé que la police nationale a enregistré 23276 accidents en 2022 en agglomération dont 13892 blessés et 786 tués.
Les régions du Centre, des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest, du Nord et des Cascades enregistrent les pourcentages les plus élevés, respectivement 62%;13%; 4% et 2% des cas d’accident. Sur 100 accidents qui se produisent en agglomération, il y a plus de 4 tués, 60 blessés. Et plus de deux personnes décèdent par jour de suite d’un accident de la circulation routière en agglomération.
Pour ce qui est des accidents hors agglomération constatés par la gendarmerie nationale en 2022, ils ont causé 1492 blessés et 364 tués. Sur 100 accidents qui se produisent en rase campagne, il y a 26 tués. 206 blessés et une personne décède par jour de suite d’un accident de la circulation routière en hors agglomération. De ce constat de la gendarmerie, il ressort que les accidents sont plus nombreux en ville qu’en hors agglomération, mais ces derniers sont plus mortels.
Aïcha TRAORE