La Coordination des syndicats et des associations professionnelles des commerçants et des acteurs de l’économie informelle a tenu une rencontre ce jeudi 7 janvier 2020 à Ouagadougou pour interpeller qui de droit pour la prise en compte de ses préoccupations.
La Coordination des syndicats et des associations professionnelles des commerçants et des acteurs de l’économie informelle est un regroupement d’acteurs de petit commerce, de l’artisanat et d’autres acteurs des marchés et yaars répartis dans les treize (13) régions de notre pays.
Son porte-parole, Moussa Ilboudo, a félicité le Président du Faso pour sa brillante réélection à la tête de notre pays à l’issue des élections présidentielles et législatives couplées de novembre 2020.
Elle prend l’opinion publique à témoin en ce qui concerne ses préoccupations sur la gestion précédente des missions assignées au département en charge des questions de commerce et d’industrie.
Le porte-parole a cité entre autres préoccupations, la non application du décret portant règlementation du commerce entre grossistes, demi-grossistes et détaillants qui favorise les expatriés au détriment des nationaux, la déstabilisation de certaine filière cruciale de notre économie (anacarde, céréales, sésame. Et aussi, l’installation d’une Direction des Investigations et du Contrôle, qui s’est éloignée de sa véritable mission. « Plusieurs cas de rackets sont régulièrement dénoncés par nos membres installés au niveau de la zone commerciale de Ouagadougou et dans les frontières ».
Au regard de tout ce qui précède et dans l’attente de la nomination d’un nouveau gouvernement, nous plaidons pour que le futur locataire du ministère du commerce soit un manager suffisamment expérimenté, impartial, ouvert à tous.
Vu l’importance que revêt ce secteur pour notre économie, la Coordination voudrait interpeller qui de droit pour la prise en compte de ses préoccupations.
Jules TIENDREBEOGO