Coopération sino-burkinabè : Briser les barrières linguistiques à travers un concours

Ouagadougou a abrité le vendredi 27 novembre 2020, la cérémonie de clôture et de remise de prix à la 1ère édition du concours de la langue chinoise au Burkina Faso. En présence de Li Jian, ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso.

 

«La langue chinoise, passerelle de l’amitié sino-burkinabè». C’est sous ce thème que s’est tenue cette 1ère édition du concours de la langue chinoise au Burkina Faso. Avec pour objectif de briser les barrières linguistiques afin de favoriser les échanges commerciaux et de renforcer le brassage culturel. La cérémonie de clôture qui a a été marquée par les remises de prix aux différents lauréats, des démonstrations culturelles et artistiques et des allocations. Chaque participant a reçu une attestation de mérite et une enveloppe d’encouragement. Les douze classés 4ème sont répartis avec une enveloppe de 100 000 FCFA chacun, les six lauréats classés 3ème ont eu 200 000 FCFA, les trois lauréats classés 2ème ont reçu la somme de 300 000 FCFA. Et le premier prix remporté par Frédéric Dabiré est composé d’une attestation de mérite et de 500 000 FCFA.

L’ambassadeur Li Jian remettant le 1er prix à Frédéric Dabiré

«C’est un sentiment de joie et de satisfaction que j’éprouve en ce moment. Tout le monde était à la hauteur de la compétition», a relevé Frédéric Dabiré. A noter que les participants se sont distingués d’abord sur l’expression libre, ensuite les questions réponses et enfin les prestations diverses. «Nous avons encore fait ensemble un grand pas dans l’amitié inébranlable entre nos deux peuples. Je suis particulièrement honoré de voir autant de jeunes burkinabè s’intéresser à la culture chinoise et surtout de manier aussi bien la langue chinoise. Ce concours de la langue chinoise est le 1er du genre au Burkina Faso depuis la reprise de nos relations diplomatiques il y a deux ans », a introduit Li Jian, ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso. Selon lui, « la langue sert de pont, de passerelle qui relie deux peuples et permet de faciliter la communication».

Au delà de l’aspect «compétition», ce concours de langue vise à rapprocher davantage les peuples chinois et burkinabè, à briser les barrières linguistiques et à permettre leurs connaissances et leur compréhension mutuelle. «Tous les participants ont montré un niveau élevé de la langue chinoise, une passion réelle pour la culture chinoise ainsi qu’une connaissance et une compréhension approfondie de la Chine. Je tiens à exprimer mes sincères félicitations à vous tous pour vos exploits exceptionnels dans l’apprentissage de la langue et de la culture chinoise. Pour moi, chaque participant est gagnant à ce concours. Je souhaite aussi que chacun de vous, où qu’il se trouve, soit ambassadeur de l’amitié entre nos deux peuples», a renchéri le diplomate chinois.

Promouvoir les relations d’amitié et de coopération

Pour le représentant du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Drissa Zoromé, «l’apprentissage et le maniement de la langue chinoise constituent un atout et une opportunité pour nos jeunes cadres et opérateurs économiques et culturels». Cet apprentissage, selon lui, «permettra sans nul doute de faciliter et de renforcer le contrat avec la Chine et son peuple et de profiter des potentielles retombées». Pour lui, «la 1ère édition du concours qui convoque un élément de la culture immatérielle à savoir la langue pour servir de ciment, de vecteur de rapprochement, de soutien et de promotion de nos relations d’amitié et de coopération s’inscrit dans la mise en œuvre de l’important accord de coopération culturelle signé entre nos deux gouvernements le 26 octobre 2019», a mentionné Drissa Zoromé. La langue chinoise faut-il le rappeler est une langue internationale et contribue fortement au renforcement de la coopération entre nos deux peuples qui pourront s’inspirer mutuellement et réaliser leur propre développement.

Jules TIENDREBEOGO