Fait de chez nous : «Pascal, je suis morte…» suite

Au lendemain de la visite du frère de Viviane en famille, leur papa sur proposition de son fils convoque toute la famille pour parler du problème.

Il faut signaler que le frère aîné de Viviane est l’unique garçon de ses parents, les autres au nombre de cinq, étant toutes des filles. A cette rencontre, Viviane est sommée de dire toute la vérité au cas contraire elle ne dormira pas chez ses parents et doit rejoindre son mari. Car la famille reconnaît en Grégoire son mari, un homme de vertu. Soudain, un silence radio avant de s’éclater en sanglot dans ces termes : « J’ai trompé Grégoire en sortant avec Pascal». Dès cette confession, même la benjamine de la famille qui n’a pas de mari encore a crié. « Qui est Pascal ? Et pourquoi as-tu fait ça ? », lui demande son grand frère. Elle n’aura pas le temps de répondre à ces questionnements, car le vieux a voulu en finir avec elle. La famille maîtrise le vieux, mais la rencontre se termine sans la présence de Viviane qui a pris ses pieds au cou.

Séance tenante, il a été décidé de présenter toutes les excuses de la famille à Grégoire et le supplier d’accepter sa femme à cause des enfants qu’ils ont ensemble. La suite, la famille s’en chargera et Viviane ne recommencera plus la même bêtise. En ce moment, Grégoire est angoissé par les enfants qui ont lasse du vide à la maison. Ils veulent réellement savoir où est allée leur mère. Comme ce n’était pas jour de classe, Grégoire propose aux enfants de les déposer chez leurs grands parents où se trouve leur maman. Il arrive dans sa belle-famille et trouve tout le monde sur place, mais ne prend pas de temps afin d’éviter des conversations avec qui que ce soit. «Je viens déposer les enfants ici car je dois effectuer un petit déplacement jusqu’au soir. Je viendrai les chercher à mon retour», a dit Grégoire.

Il enfourche son monture, mais le frère de Viviane le suit jusqu’à la porte pour l’informer qu’il passera chez lui le lendemain pour un entretien. Il ne trouve pas d’inconvénient et accepte le rendez-vous.

Le lendemain très tôt, le frère de Viviane accompagné de deux vieux, frappe à la porte de Grégoire qui vient ouvrir. Il les reçoit pour les écouter. «Mon beau, la plaie qui fait plus mal à un chien, apparaît au milieu de sa tête», dit un adage, lance le frère de Viviane. «Nous avons tout compris et à cause du respect entre nos deux familles, je me suis fait accompagner par ces sages personnes pour te demander pardon pour le désagrément que ta femme t’a causé». «Mon fils, tu as l’estime de toute la famille. Ce qui est arrivé, accorde la grâce à ta femme et tu verras la suite. Sans ton accord, on ne peut rien dire pour le moment en ce qui concerne Viviane. Les choses sont claires, car malgré sa faute, tu as continué à respecter la famille. Le soir nous allons l’accompagner pour ensemble réparer le tort », a enclenché l’un des accompagnateurs.

Grégoire a laissé couler de chaudes larmes qui n’ont laissé personne indifférente, avant de dire « je vous attends le soir ». Acceptera-t-il ou n’acceptera-t-il pas ? Vous le saurez en lisant la suite prochainement.

Siaka SANON