Dans la matinée du mardi 25 mai 2021, un incendie s’est produit dans le quartier Accart-ville. Parti du cafeteria, l’incendie s’est propagé aux boutiques environnantes avant d’être maitrisé par les soldats du feu.
Un attroupement sur le long du goudron faisant dévier les passants au niveau de l’ex-camp BAC (Brigade anti-criminalité), une grande fumée répandue dans la zone, les Sapeurs-pompiers venus pour secourir, éteignaient les magasins en flammes. C’est le constat qu’on retient. L’incendie n’a rien laissé sur son passage. Les dégâts sont énormes. Tout dans ces magasins, est parti en fumée. Les quelques matériels qui restent ne servent plus à rien. Attristée par la situation, une victime raconte. «Je suis venu tôt ce matin comme d’habitude. Et je remarque qu’une porte de mon cafétéria est ouverte.
Je me suis dit immédiatement que mes bouteilles de gaz ont été volées, car ce n’est pas la première fois qu’on me les vole. Je rentre pour vérifier et je trouve toutes les bouteilles de gaz déposées. J’ai décidé d’allumer directement le gaz pour chauffer le café, sans prêter attention. Le tuyau était sûrement enlevé et comme je ne savais pas, dès que j’ai allumé, mon cafétéria a pris feu. Il y avait une fuite de gaz. J’étais enfermé par l’incendie et je ne savais quoi faire.
Après un moment d’intense résistance face au feu, je me suis forcé à sortir en franchissant la flamme qui s’intensifiait au fil du temps. Je suis arrivé à me sauver. Mais, je suis légèrement touché par le feu. Mes cils et mes sourcils sont atteints par le feu, mes cheveux également. Et mes bras», nous explique Hamed Kiam, victime et propriétaire du kiosque. Il ajoute : «Comme il y avait assez de vent, la flamme s’est répandue sur les deux autres magasins et a causé des dégâts». Certes, l’usage du gaz est avantageux, mais les inconvénients qui peuvent en découler sont aussi énormes. Seule la prudence peut nous sauver.
Aymeric KANI
K Serge Paulin SANOU