Insécurité : Le stade Sangoulé Lamizana fréquenté par des bandits

Le stade Général  Aboubacar Sangoulé Lamizan accueille autant les activités sportives et récréatives que les bandits en manque de repaire. C’est l’avis des riverains de cette infrastructure nationale.

Une équipe tondeuse en train de tailler les herbes du stade

Le stade  Général  Aboubacar Sangoulé Lamizana est le plus grand stade de football de la ville de Bobo-Dioulasso avec une capacité de 25 000 places. A l’intérieur on peut constater, ce jeudi 15 octobre 2020, un terrain vert bien tondu. Une équipe  d’entretien s’affaire à l’aide d’un véhicule de tonte.  La piste de course qui entoure le terrain est dégradée à vue d’œil.  On en saura rien sur les dortoirs. Alassane Yaro, gestionnaire du stade, trouvé sur place, n’a pas voulu qu’on y jette un coup d’œil. Il a exigé une autorisation de l’office de gestion des infrastructures sportives qui est basé à Ouagadougou.

Autour du stade, l’ambiance est sympathique. Toutefois certains riverains ont exprimé des craintes.

Pour Go Michel Traoré, «beaucoup de choses» se passent autour du stade. «Nous assistons fréquemment aux actes de banditisme tels que les cas de vol et de braquages. Les fumeurs de stupéfiants sont aussi fréquents dans la zone », a-t-il dit.

Arouna Sanou, un autre riverain du stade est aussi inquiet. De son avis, «le soir aux environs de 19 heures, les gens se retrouvent aux abords du stade pour faire les exercices physique en groupe. Cependant, c’est une zone marquée par les actes de banditisme et de consommation des stupéfiants ».

Selon certains témoignages, l’alentour du stade n’est pas loin d’être devenu un repaire de bandits. « C’est un stade pris en otage par les bandits », estiment-ils. En plus des événements sportifs, le Sade Sangoulé Lamizana accueille aussi des concerts et des prêches. C’est un espace ouvert à tous, y compris les moins désirables.

Ben Alassane DAO