La traditionnelle  journée de solidarité du Chef de canton de Dédougou s’est tenue le 15 aout 2020. Elle vise à créer un esprit de cohésion entre les citoyens. A cette occasion, environ 17 tonnes de vivres ont été remis aux personnes vulnérables.   

17 tonnes de vivres, c’est le don du Chef de canton aux personnes nécessiteuses de Dédougou. Cette initiative troisième du genre est placée sous le thème « Rôles des populations pour relever les défis de la crise sécuritaire et sanitaire du moment ». Elle vise à participer à la construction nationale et à créer un esprit de cohésion entre les citoyens de Dédougou.

Composé de sorgho, de maïs, de l’huile, du riz et du haricot, ce don permettra de soulager les personnes vulnérables en cette période de soudure.

Selon Pierre Dakuyo, porte parole du Chef de canton, ce geste se veut  un devoir traditionnel parce que le rôle du chef c’est d’abord le bien  être de sa population. C’est dans ce sens que  sa majesté de façon symbolique a initié cette journée pour aider une partie de la population qui est dans les difficultés. « Ce n’est pas parce qu’on a qu’on donne, c’est le cœur qui donne, et c’est ce qui a fait que nos parents on pu vivre ensemble » a-t-il estimé.

Pour lui, en initiant cette journée sa majesté fait en même temps un rappel à tout le monde que c’est la solidarité qui nous permet de vivre et permet de sauvegarder la paix parce que si des gens souffrent et sont négligés cela peut créer des étincelles.

Selon le porte parole du Chef de canton, l’initiative a pris du galon et  tend vers son objectif  car il ya de plus en plus d’adhésion et ça montre que les gens ont compris l’intérêt de l’action.

Représentant le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Salimata Dabal Secrétaire général de la région  a  traduit ses félicitations et ses remerciements à sa majesté pour l’initiative qui vient soulager les populations bénéficiaires en cette période de soudure. « Majesté, vous avez fais de la solidarité, une des valeurs cardinale pour plus de cohésion dans votre canton » a-t-elle martelé.

Arnaud Lassina LOUGUE

Correspondant