Métiers ferroviaires : nouveaux bacheliers, pourquoi vous devez choisir l’ESMF

L’Ecole supérieure des métiers ferroviaires (ESMF) prend part à la 9ème édition de la Semaine nationale de l’information et de l’orientation (SIO) post Bac qui se tient du 8 au 13 juillet 2024 au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Cet évènement offre l’opportunité aux bacheliers et futurs bacheliers de mieux comprendre les types de formation dispensées dans les centres académiques et les débouchés d’emplois possibles.

L’École supérieure des métiers ferroviaires (ESMF) est à sa deuxième participation à la Semaine nationale de l’information et de l’orientation (SIO) post Bac. Pour cette 9ème édition, l’ESMF met un stand à la disposition des visiteurs avec une équipe de responsables de l’école et d’étudiants prêts à répondre à toutes les questions concernant les formations proposées, les conditions d’admission, les débouchés professionnels et la vie à l’école. Une équipe de L’Express du Faso a fait un tour au niveau de ce stand situé au pavillon Arc-en-ciel troisième stand. Des informations données par le Directeur général (DG) de l’ESMF, Amadou Ouédraogo, l’école qui est unique dans la sous-région est dédiée à la formation aux métiers ferroviaires. L’idée de la création de cette école est venue du fait que SITARAIL a besoin de ressources pour faire fonctionner l’entreprise, alors que ces ressources ne se retrouvent pas dans les autres universités et grandes écoles de la place. Créée en 2016 pour pérenniser le métier du chemin de fer, l’ESMF basée à Bobo-Dioulasso offre trois filières de formation aux étudiants. La première : « Exploitation » est dédiée à l’exploitation du chemin de fer, c’est-à-dire tout ce qui a trait à la sécurité du chemin de fer, à la logistique ferroviaire. Cette filière accueille tous types de bacheliers. La deuxième filière « Voies et bâtiments » est dédiée aux infrastructures ferroviaires, tout ce qui a trait à la pose de la voie, à l’entretien de la voie, aux ouvrages d’art et aux bâtiments. Cette filière accueille les bacheliers scientifiques, techniques et professionnels. La troisième filière, « Matériel et traction », quant à elle, est dédiée à l’entretien et à la réparation de la locomotive (mécanique, l’électricité, thermique) et de ses accessoires que sont les wagons.
Un taux d’absorption de plus de 60% des ressources formées
Selon le DG de l’ESMF, l’école, depuis la création, a formé environ 200 techniciens supérieurs qui constituent un vivier pour l’entreprise. « En cas de besoin, l’entreprise puise directement dans les ressources formées. A ce jour, nous avons un taux d’absorption de plus de 60% des ressources que nous avons formées. Mais à côté, ces étudiants ont la possibilité de se faire embaucher dans les bureaux d’études, les sociétés minières et les entreprises de la place. A la faveur du début des activités du métro urbain, cette année, nous avons pu caser 10 étudiants au niveau de cette structure à Abidjan », fait savoir Amadou Ouédraogo.
Le représentant de SITARAIL Burkina, Sibnoaga Alexis Ouédraogo, se réjouit de la création de cette école non seulement au regard du vide qu’elle vient combler au sein de son entreprise, mais aussi du fait que SITARAIL arrive à absorber plus de la moitié des apprenants. Il a confié que l’école est classée au niveau du ministère des Enseignements supérieurs comme une école de référence. Il invite donc les nouveaux bacheliers à rejoindre l’ESMF car, dit-il, « le chemin de fer dans un pays enclavé comme le Burkina Faso, sera toujours là ». Gacko Sidi Mohamed, ancien étudiant de l’ESMF dit être satisfait de la formation reçue au sein de cette école. Il invite les nouveaux bacheliers à intégrer l’école. Car « à l’issue de cette formation, on a une possibilité d’être intégré au sein de la SITARAIL, parce que la Formation initiale de base permet d’être employable immédiatement. On a d’autres opportunités dans d’autres entreprises également », dit-il.
Aïcha TRAORE