Au palais de justice : La Scooter qui lui vaut 12 mois de prison

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S.D était devant les juges, le mardi 07 janvier 2025 pour se défendre des faits de vol d’un vélomoteur de marque Scooter. A l’issue du procès, le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso l’a déclaré coupable.

S.D est né le 7 septembre 1988 à Kita en République du Mali. Il a élu domicile à Bobo-Dioulasso, mécanicien de profession et célibataire sans enfant. Le Procureur du Faso lui reproche d’avoir soustrait de manière frauduleuse une moto de marque Scooter appartenant à autrui. Ces faits sont prévus et punis par l’article 611 du code pénal burkinabè.

Après avoir été arrêté par la Police, il a été ensuite déféré devant le Procureur qui l’a déposé à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso. A l’audience correctionnelle du 07 janvier 2025, il a comparu devant le tribunal pour répondre de ces faits. A la barre, il a expliqué que «je me suis rendu au service et je n’avais rien à faire. Mohamed est venu me remettre la moto, en réalité je ne le connais pas bien. Il est venu premièrement avec la moto et il m’a dit de la démonter le temps qu’il revienne. Je savais consciencieusement que la Scooter-là ne lui appartenait pas, parce que je le voyais sur plusieurs motos de temps en temps.

Quand j’ai su que la moto a été volée, je me suis déplacé aller voir un ami nommé Issiaka (nom d’emprunt) qui est un gérant de kiosque. Lui, il m’a dit de patienter d’ici le lundi, s’il ne revenait pas on fera une déclaration. C’est après ça que la Police m’a arrêté. C’est dans ces circonstances que je me retrouve devant les juges».

Le parquet, dans son réquisitoire, a estimé que les faits reprochés au prévenu S.D sont constitués. Sur ce, il a demandé au tribunal de le maintenir dans les liens de la prévention et de l’en déclarer coupable. Par conséquent, il a requis une peine de 24 mois d’emprisonnement ferme et une amende de 1.000.000F CFA assortie de sursis. Le tribunal l’a déclaré coupable et l’a condamné à 12 mois de prison dont 6 mois ferme et une amende de 1.000.000 F CFA assortie de sursis à exécution.

Annaïsse PAKOTOGO