Mobilité urbaine : L’équipe de la Banque mondiale est venue à Bobo-Dioulasso

Le développement des villes préoccupe les autorités nationales. Aussi, ont-elles initié une étude d’identification des priorités dans certaines d’entre elles, dont Bobo-Dioulasso. C’est dans ce cadre qu’une équipe de la Banque mondiale séjourne dans la ville.

Dans sa démarche, l’équipe de la Banque mondiale est venue à Bobo-Dioulasso pour identifier l’Objectif de Développement du Projet, les principaux résultats attendus et les bénéficiaires potentiels, le cadre et la portée du Projet, y compris les composantes possibles et le type d’activités à financer, les modalités de mise en œuvre possibles, les besoins de financements possibles et les approches alternatives du Projet, les risques potentiels pour l’atteinte de l’Objectif de développement du projet, le calendrier de préparation du Projet, les étapes clés et les ressources éventuelles requises et, les fonds d’avance de préparation et les activités y relatives.

Pour ce faire, dans la matinée d’hier mercredi 22 juin 2022, elle a eu une séance de travail avec tous les acteurs concernés dont les services de l’urbanisme, de la commune de Bobo-Dioulasso, la SOTRACO, les taximen et les conducteurs de tricycles, les services de la sécurité. Deux présentations ont été faites principalement sur les centralités route de Ouagadougou et du Port-sec, mais également sur d’autres secteurs de la ville où le besoin en infrastructures de mobilité et d’assainissement est très accru. Le marigot Houet, le jardin zoologique et les questions d’assainissement ont beaucoup retenu l’attention de la partie Banque mondiale. La deuxième communication a concerné le développement de la Société de transport en commun (SOTRACO) pour en faire un véritable moyen de mobilité urbaine durable prenant en compte le volet environnement et les questions climatiques. Pour une rencontre d’identification d’un projet, ce fut une, car les différents acteurs ont pris la parole pour exprimer leurs besoins. Mais attention, a prévenu Ilboudo Kaboré, spécialiste Transport à la Banque mondiale : «cela ne veut pas dire que tout ce que vous avez relevé comme attentes sera pris en compte». La mission s’est rendue ensuite sur le terrain, dans plusieurs secteurs de la ville, pour toucher du doigt les réalités.

Séri Aymard BOGNINI

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