La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé ce 26 novembre 2020 à Ouagadougou à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 22 novembre dernier. Le président sortant Roch Marc Christian Kaboré est réélu au premier tour pour un second mandat de 5ans.
C’est dans un climat assez décontracté que les candidats et représentants de candidat ont pris place dans la salle de proclamation des résultats provisoires. Il s’agissait entre autre de l’unique candidate Yéli Monique Kam, de Simon Compaoré représentant Roch Marc Christian Kaboré et Siprien Nanéma porte-parole du candidat Ségui Ambroise Farama. Les autres candidats manquaient à l’appel. Selon les résultats provisoires de la CENI, le président sortant Roch Marc Christian Kaboré sera reconduit dans ses fonctions de chef de l’Etat car ayant obtenu le taux le plus élevé de 57,87% soit 1.654.982 voix au scrutin du 22 novembre 2020. Avant la proclamation des résultats, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, a remercié et félicité tous les acteurs nationaux et internationaux qui ont œuvré pour la bonne marche de ces élections malgré le défis sécuritaire et sanitaires que traverse le pays. Il a en outre rendu hommage aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’à la classe politique dans son ensemble.
Par ailleurs, la candidate malheureuse Yéli Monique Kam se félicite déjà pour le défi relevé. Elle dit être confiante quant à l’avenir de son parti sur l’échiquier politique burkinabè. Quand aux manquements et fraudes dénoncés par l’opposition, elle dit avoir été informée par ses militants de quelques irrégularités, et attend la proclamation définitive des résultats pour saisir qui de droit éventuellement, en fonction des éléments qui seront en sa possession.
Pour le porte-parole de Segui Ambroise Farama, Siprien Nanéma, l’heure est au « fairplay » et aux félicitations, aussi bien pour le gagnant mais également pour l’ensemble des acteurs politiques. Cependant, c’est un sentiment de regret qui l’anime. Il a fait état de la désunion au sein de l’opposition et la faible participation de la jeunesse.
Awa Cécile BANGARE (stagiaire)