Le ministère de la Sécurité a organisé une conférence de presse le 24 décembre 2020 à Ouagadougou. Objectif, informer l’opinion publique du contrôle de l’alcoolémie des usagers de la route par éthylotest. La rencontre a été animée par le Conseiller technique du ministre.
Les fêtes de fin d’année sont souvent des périodes où on note un taux élevé des accidents de circulation. Pour le Conseiller technique du ministre de la Sécurité, Bienvenu Claude Bado, ces périodes de festivités riment avec consommation d’alcool, l’une des premières causes de ces accidents. Il révèle qu’au 1er trimestre de l’année 2020, 3161 accidents parmi lesquels 46 cas mortels dont 18 cas de ces 46 étaient en état d’ivresse. Pour réduire ces cas d’accidents, le ministère de la Sécurité a initié le contrôle de l’alcoolémie des usagers de la route éthylotest. Il s’agit de l’éthylotest basiques et celui électronique. Dans les présentations suivies de démonstration faite par le Lieutenant de police Karim Konaté, chef de la section voie publique de police nationale et de l’Adjudant-chef Major Souleymane Ki, de la brigade de la prévention routière, il ressort que l’éthylotest basique est à usage unique et son efficacité a été prouvée. Pour ce qui est de l’éthylotest électronique, il est à usage multiple. Ces appareils selon Bienvenu Claude Bado permettent de déterminer le taux d’alcool dans le sang par une analyse de l’air expulsé. Selon le Lieutenant de police Karim Konaté, «lorsque le taux d’alcool dans le sang est inférieur à 0,24 mg par litre, on peut tolérer et l’usager peut conduire. Au-delà de ça, l’usager est maintenu par la sécurité. Le nombre de bouteilles consommées n’a pas de rapport avec le taux d’alcool dans le sang». De l’avis du Conseiller technique, ce test qui commence à Ouagadougou à partir du 24 décembre dernier, se fera au besoin en vue d’attester la preuve en cas d’accident. Une preuve matérielle pour permettre à la justice de rendre un verdict très proche de la vérité. Tout en appelant les citoyens à être respectueux de la règle de droit, le conférencier a rassuré que des dispositions sont prises par son ministère pour assurer de façon classique la sécurité de la population en cette fin d’année.
Aïcha TRAORE