SN-SOSUCO :à Bobo, on peut s’en procurer à la Direction du Commerce

 

 

A Bobo, la campagne nationale de commercialisation du sucre de la Nouvelle Société Sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO), a été officiellement lancée, le lundi 10 mars 2025 à la Direction régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. C’était en présence des membres des corps constitués des Hauts-Bassins.

 

Le Secrétaire général des Hauts-Bassins, Abraham Somdo, a procédé au lancement de la vente du sucre SN-SOSUCO dans les dépôts de la Direction régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Désormais, le paquet de sucre en morceau de 1kg est à 800 FCFA et celui du sucre granulé à 650 FCFA le kg à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Banfora. Pour s’en procurer, il faut se munir de sa Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB). Selon Abraham Somdo, cette opération de vente d’un produit comme le sucre en ce moment de jeûnes musulman et chrétien, revêt une importance capitale et singulière pour le peuple burkinabè. Il a fait savoir que cette commercialisation vise deux objectifs. Premièrement, rendre hommage à tous les Burkinabè qui ont décidé souverainement d’inscrire désormais leur mode de consommation dans la ligne prescrite par la vision des plus hautes autorités et de consommer ce que nous produisons. Deuxièmement, cette campagne permettra d’assurer la disponibilité du sucre made in Burkina en quantité et en qualité sur toute l’entendue du territoire aux prix fixés par l’Etat. « En plus de de la Direction régionale de l’Industrie et du Commerce qui nous accueille déjà, d’autres sites vont s’ouvrir dans les jours à venir », a lancé le Secrétaire général de région.

A cette cérémonie, plusieurs personnes se sont procurées le nouveau sucre. Parmi elles, Souleymane Dianda qui a acheté 10 kg de sucre. « C’est vraiment un sentiment de joie parce qu’on s’y attendait depuis le début du Ramadan. On cherchait le sucre de notre société nationale pour consommer, mais il n’y en avait pas, dans les boutiques on n’en trouvait pas. Ce soir nous sommes contents non seulement de payer notre sucre, mais aussi de l’avoir à des prix subventionnés. C’est une joie de pouvoir accéder à ce sucre pour poursuivre le ramadan. Comme c’est subventionné, les quantités sont limitées. Nous saluons vraiment l’effort du gouvernement qui nous permet d’avoir le sucre à ce prix », a-t-il salué.

Estelle Wende Mi KOUTOU

Marie Claire Simone MILLOGO /Stagiaire