SITARAIL a reçu, ce jeudi 4 juillet 2024 sur ses installations ferroviaires à Ouagadougou, une trentaine d’étudiants en Licence (L2) de la filière Génie civil de l’Institut supérieur des Technologies (IST) de Wayalghin, dans le cadre d’une visite d’étude. Quelques jours avant, précisément le 1er juillet dernier, l’entreprise avait également reçu, sur ses installations à Bobo-Dioulasso, l’Ecole Burkina des Affaires, dans le cadre de l’ouverture de l’entreprise au monde estudiantin.
Sous la conduite et l’encadrement des techniciens de SITARAIL, les étudiants de l’IST Wayalghin ont pu découvrir, entre-autres, l’architecture des bâtiments, ouvrage d’art et plateformes d’opérations de manutention, ainsi que la géométrie des faisceaux et appareils de voies de la gare ferroviaires de Ouagadougou. De cette immersion d’une journée dans l’univers du chemin de fer, ces étudiants L2 Génie Civil en ressortent bien imprégnés en matière d’expertise ferroviaire.
C’est du moins l’avis de Ezadi Sawadogo, étudiant en Génie Civil de ladite école. « Nous avons été accueillis très chaleureusement. Nous avons eu à visiter plusieurs ouvrages qui vont certainement nous être utiles dans notre cursus académique. Cette visite pratique vient compléter les cours théoriques que nous recevons à l’école. ». Son avis est partagé par Julie Ilboudo, également étudiante en 2ème année Génie Civil. « La visite à SITARAIL nous a vraiment été bénéfique en ce sens que nous avons beaucoup appris sur le chemin de fer, notamment sa composition, la technique de construction et d’entretien. Ce sont autant de connaissances qui nous seront bénéfiques pour la suite de nos études », a-t-elle renchéri.
Les premiers responsables de l’IST ont également tenu à exprimer à SITARAIL toute leur gratitude pour l’ouverture et l’accompagnement. « C’est la deuxième fois que SITARAIL offre cette opportunité d’immersion à nos étudiants, après celle de l’an passé. Nous profitons de l’occasion pour remercier une fois de plus les premiers responsables de l’entreprise pour l’importance qu’ils portent à la formation de nos étudiants » a indiqué Patrick Lankouandé, Encadreur à l’IST.
Les affirmations de l’encadreur des étudiants sont confirmées par le Chef de la Circonscription d’Exploitation (CIREX) 5 de SITARAIL, Moussa SANKARA, qui réitère la disponibilité de l’entreprise a accompagner les étudiants dans leur apprentissage pratique. « Au niveau de SITARAIL, nous recevons beaucoup d’étudiants, pour des visites ou stages, dans le cadre de leurs études afin de leur permettre d’allier théorie et pratique. Le chemin de fer est un domaine particulier et cette visite permet aux étudiants de toucher vraiment les réalités du terrain. »
Notons qu’avant cette visite des étudiants de l’IST, l’entreprise avait également reçu, le lundi 1er juillet 2024 sur ses installations à Bobo-Dioulasso, les étudiants de l’Ecole Burkina des Affaires (EBA), école relevant de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, dans le cadre d’une visite d’étude. Là également, sous la conduite des techniciens de SITARAIL, les étudiants de l’EBA Bobo-Dioulasso avaient pu découvrir les installations et dispositifs de logistique ferroviaire, notamment la gare de Bobo-Dioulasso, les faisceaux et appareils de voies, les opérations de formation, d’expédition et de réception de trains, ainsi que la mémoire préservée du chemin de fer à travers le musée de SITARAIL.
Selon l’entreprise, cette ouverture au monde estudiantin s’inscrit dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale de l’entreprise, qui vise ainsi à accompagner les apprenants dans leur besoin d’allier théorie et pratique, afin d’adapter leurs formations aux besoins des entreprises. SITARAIL s’investit également dans la formation professionnelle et dans l’employabilité des jeunes, à travers ses deux centres de formation, à Abidjan et Bobo-Dioulasso, et son Ecole supérieure des métiers ferroviaires (ESMF) située à Bobo-Dioulasso.
Pour rappel, SITARAIL est la filiale d’AGL (Africa Global Logistics), du groupe italo-suisse MSC qui opère le chemin de fer Ouagadougou – Abidjan.
Josué Bonkoungou