La cérémonie de lancement des activités de la 13eme Journée internationale de la langue chinoise s’est tenue hier 20 avril 2022 au centre de formation et de recherche de l’université Nazi Boni. C’était sous la présidence du Professeur Macaire Ouédraogo, président de l’Université Nazi Boni (UNB).
C’est sous le thème : « La langue chinoise : ensemble pour un avenir radieux », que ce tient cette 13eme Journée internationale de la langue chinoise. En effet, la Journée internationale de la langue chinoise est célébrée chaque année le 20 avril suite à son approbation par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2010. L’objectif principal de cette journée est la promotion de la langue chinoise.
La célébration au sein de l’Université Nazi Boni consistera spécifiquement en l’apprentissage de la culture chinoise aux étudiants et au corps enseignant à travers de la démonstration des arts martiaux ; de la découverte des caractères de l’écriture de langue chinoise ; des parties de thé et des jeux de sociétés. Un page web spéciale a été créée et conçue également en fonction de la thématique de la journée pour afficher des messages vidéo préenregistrés d’amis de tous horizons et présentant des innovations et de nouvelle réalisation dans l’enseignement de la langue chinoise.
Pour Dr Mamadou Traoré, Directeur de l’institut Confucius, par ailleurs enseignant-chercheur à l’Université Nazi Boni, cette journée a une importance capitale pour la république populaire de Chine. « C’est le 20 avril de chaque année que l’UNESCO a dédié à la langue chinoise depuis 2010. Le fait de comprendre une langue nous rapproche de ce peuple et à travers sa langue, le peuple chinois veut se rapprocher des autres peuples. Pour cette présente édition, nous avons un programme bien riche pour les étudiants, la communauté universitaire et tous les Bobolais de façon générale », va-t-il souligner. En outre, pour le Professeur Macaire Ouédraogo, président de l’Université Nazi Boni, la coopération avec la Chine devrait être bénéfique pour toute la population burkinabé, surtout dans les domaines de technologie, de recherche et dans le monde économique.
« Avec la Chine, nous nous sommes inscrits en droite ligne avec les orientations stratégiques du gouvernement pour pouvoir développer des technologies au bénéfice de notre pays. A travers le partenariat de l’Université Nazi Boni et la Chine, nous auront un transfert de technologie à travers la mobilité des enseignants et de nos étudiants, qui feront la navette entre nos deux pays. Ils pourront aussi apprendre le mandarin et le comprendre en une année ici sur place. Chose qui permettra de lancer notre pays sur le plan économique avec nos opérateurs économiques qui iront désormais en Chine sans interprète », va-t-il conclure.
Aymeric KANI
