La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) est en conflit avec un groupe de personnes quant à l’usage du logo et sigle de l’institution. Ce qui les a conduits devant le juge au Tribunal de grande instance Ouagadougou. Malheureusement, ce groupe semble faire fi de la décision du juge lui interdisant cet usage.
Un groupe d’individus dont le meneur Ferdinand Ouédraogo, gérant du cabinet d’expertise économique verte/stratégie internationale (CEOS International SARL) s’est arrogé le droit d’utiliser les attributs de la CCI-BF. Aux fins de faire cesser cette pratique, la CCI-BF a saisi le juge de référé du Tribunal de grande instance de Ouagadougou par requête du 8 mai 2020. L’ordonnance de référé rendue le 14 mai 2020 donne raison à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. Et condamne Ferdinand Ouédraogo notamment à :
– cesser immédiatement l’usage de la dénomination « Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso en abrégé (CCI-BF) » ou l’anglicisme « Burkina Faso Industry and Commerce Chamber (BF-ICC) » et sous astreinte d’un million FCFA par jour à compter du 15 mai 2020 à Zéro heure ;
– supprimer tout message sur Facebook où cette dénomination apparait sous astreinte d’un million FCFA par jour de retard à compter du 15 mai 2020 à zéro heure ;
– cesse tout acte, écrit ou discours public, visant à usurper les attributions de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) ; etc.
Selon une note de la CCI-BF parvenue à notre Rédaction, « en violation de cette décision de justice rendue le 14 mai 2020, Monsieur Ferdinand Ouédraogo poursuit sa campagne de désinformation sur les réseaux sociaux et dans certains médias par personnes interposées intervenant notamment dans les émissions interactives ». La CCI-BF entend user de son droit de recours pour une exécution effective de cette décision de justice. Et invite par ailleurs les médias à éviter d’entretenir la confusion créée par Ferdinand Ouédraogo et son groupe.
Aly KONATE