Ville de Ouagadougou : Un monument pour l’architecte burkinabè

Dans le cadre  de la semaine de l’architecte la  « Place de l’Architecte », sise au quartier Wemtenga de la Ville de Ouagadougou, a été inaugurée le mercredi 3 février 2021.

Le monument des architectes

C’est officiel, les  architectes du Burkina Faso ont désormais un monument à leur image dans la ville de Ouagadougou. En effet, un rond-point qui se trouve au secteur 23 de l’arrondissement 5, quartier Wemtenga, a été rénové et  baptisé « Place de l’Architecte ». Cet édifice est situé à l’intersection de la rue Manegm Noore et de la rue Wemtenga. Selon  Fabien Ouédraogo, président de l’Orde  des architectes du Burkina, la construction a vu le jour suite à une convention de partenariat entre la mairie de la commune de Ouagadougou et l’Ordre des architectes du Burkina. Convention qui a été signée le 11 janvier 2019.

Nous architectes, sommes fiers de cet édifice

« La représentation de la « Place de l’Architecte » est le fruit de la réflexion d’étudiants en architecture, a t-il indiqué. En  outre, Fabien  Ouédraogo a fait comprendre que  l’œuvre  symbolise la multiplicité des facettes du domaine du bâtiment et de la construction. Le  maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé, a traduit sa reconnaissance aux architectes. « Je pense qu’au-delà de l’embellissement de la commune de Ouagadougou, cet édifice va participer à réduire les cas d’accidents à cet endroit. Autrement, je souhaite que cet aménagement soit le premier d’une série dont la commune voudrait bien bénéficier de la part de bonnes volontés, ainsi que de la synergie d’action des différents acteurs de ces domaines.

Si  le symbole qui se tient au centre de la place n’a pas été peint, c’est parce que  l’œuvre architecturale par essence est une œuvre perfectible». Par, ailleurs  Bénéwendé Sankara, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la ville, a laissé entendre que cette initiative est en phase avec la nouvelle vision des autorités, qui entendent faire de la ville « un lieu où il fait bon vivre ». Il a invité toutes les « bonnes volontés » qui voudront emboîter le pas des architectes à recourir à son ministère ou a la mairie centrale.

Odom YANOGO/ stagiaire