Le Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS), à travers la Direction générale du travail, tient du 20 au 21 juin 2024 à Ouagadougou la 1ère session ordinaire de la Commission consultative du travail (CCT) de l’année 2024. L’ouverture des travaux a eu lieu le 20 juin dernier, a été marquée par l’installation des membres de la CCT. C’était sous la présidence du ministre d’Etat, ministre de la fonction publique représenté par son Secrétaire général (SG), Hamidou Sawadogo.
La Commission consultative du travail (CCT) tient sa première session les 20 et 21 juin 2024. L’objectif principal de cette rencontre est d’installer les membres de la CCT et de renforcer leurs capacités pour mener à bien leurs missions. Les objectifs spécifiques sont entre autres, de designer les membres du comité permanent de la CCT ; d’informer les membres de la CCT sur leurs rôles et missions ; de les informer sur le fonctionnement des cadres de dialogue social.
Le mandat des membres désignés par l’arrêté N 2021-053 du 28 mai 2021 étant arrivé à expiration à la fin du mois de mai dernier, de nouveaux membres ont été désignés pour un mandat de trois ans. Ce fut donc l’occasion pour le Secrétaire général du MFPTPS, Hamidou Sawadogo, de procéder à l’installation des 24 membres de la CCT. Issus du monde du travail, ils auront pour principale mission d’émettre des avis motivés sur toutes les questions relatives au travail, à la main d’œuvre et à la sécurité sociale. Hamidou Sawadogo a traduit ses remerciements à l’équipe sortante pour ses avis éclairés qui ont contribué à l’adoption de textes tels que l’avant-projet de loi portant code du travail ; l’avant-projet de loi portant institution d’une coordination entre le régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et le régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés et son décret d’application ; le décret fixant les salaires minima interprofessionnels garantis (SMIG) et les quatre textes d’application du code minier.
Signe de la vitalité du cadre commun de dialogue social des travailleurs
Pour lui, à l’image des autres cadres de dialogue social, la CCT doit contribuer à la consolidation du dialogue social au Burkina Faso. Il a invité les commissaires à saisir cette occasion pour prendre connaissance et se familiariser avec les missions qui seront désormais les leurs durant les trois années à venir. Il fonde l’espoir et attend de la commission, au regard des divers profils qui la composent, un travail à la hauteur des ambitions du monde du travail.
Le représentant du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Simon Sanou, a salué la tenue de cette session ordinaire de la CCT qui témoigne de la vitalité du cadre commun de dialogue social des travailleurs. Il a exhorté les commissaires à assimiler consciencieusement leurs rôles, leurs missions et leurs attributions afin d’éclairer la commission. Il les a également invités à rester attentifs et assidus aux enseignements qui leur seront dispensés dans un esprit de dialogue et de recherche permanente d’amélioration de leurs connaissances.
Il faut rappeler que la CCT est un organe consultatif institué aux termes de l’article 405 du code du travail, composé en nombre égal de représentants d’employeurs et de travailleurs. Ses frais de fonctionnement sont à la charge du budget MFPTPS.
Aïcha TRAORE