Aéroport de Bobo : Des concertations pour sa mise aux normes

Le comité de pilotage du projet de développement du grand Ouest a tenu hier jeudi 23 juillet 2020, une rencontre d’échanges sur la mise aux normes de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Les travaux se sont déroulés dans le bloc des opérations dudit Aéroport en présence de James Sweeney, Directeur général de la société Mourne Limited, partenaire financier du projet.

Le comité de pilotage et le partenaire financier James Sweeney ont émis le souhait de réaliser rapidement les travaux

Les initiatives se poursuivent pour la concrétisation du projet de développement du grand Ouest. Pour rappel, ce projet comporte deux volets dont  la construction d’un marché de gros des produits frais pour la zone de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et la mise aux normes de l’Aéroport international de Bobo. Selon le président du Conseil régional des Hauts-Bassins Célestin Koussoubé, par ailleurs coordonnateur général du projet  « c’est Matourkou qui a été identifié pour la construction du marché de gros des produits de frais pour la zone UEMOA.» C’est par voie aérienne que le transport des marchandises de ce marché de gros se fera afin de dynamiser l’activité économique du grand Ouest. Qui, selon les acteurs a une forte potentialité en matière d’exportation des produits du Burkina vers les pays de la sous-région.

Selon le Dr Thomas Hyacinthe Compaoré, gestionnaire des aéroports du Burkina Faso, «l’aéroport de Bobo- Dioulasso est un moyen important pour acheminer les produits du pays vers plusieurs destinations. Sa mise aux normes est un préalable pour faciliter les mouvements des gros porteurs et le flux des passagers. Il s’agira de redimensionner les infrastructures dont  la piste, les terminales, des centres commerciaux, (…) et créer une vie sociale et économique autour de l’aéroport. Elle sera conforme aux aéroports de standard internationaux de sorte que les compagnies internationales étrangères puissent venir et que le flux de passagers puisse également se faire à partir d’ici». Le comité de pilotage peut compter sur le partenariat financier de la société Mourne Limited, soutenue par les Royaumes Unis.  « La société a déjà établi ce genre de projet au Ghana  et le gouvernement britannique va s’impliquer pour la réalisation des infrastructures  à hauteur de  350 millions de dollars», a assuré pour sa part le Directeur général des programmes de la société Mourne Limited, James Sweeney.

Fatimata BELEM

Fermer le menu
Lorem ipsum commodo et, id, diam