A l’occasion de la célébration du nouvel an 2025, l’archevêque métropolitain du diocèse de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Yembuaro Ouédraogo, a fait une adresse aux fidèles chrétiens de son diocèse et à tous les fidèles de l’église famille de Dieu. C’était le mardi 24 décembre 2024.
Dans le but de livrer son traditionnel message à la communauté catholique de son diocèse et partant du Burkina Faso, l’archevêque de Bobo, Mgr Paul Yembuaro Ouédraogo a convié les médias le mardi 24 décembre 2024 à l’archevêché. C’était le même jour où il a livré son message aux fidèles chrétiens à l’occasion de la fête de Noël. En attendant la prise de possession du nouvel archevêque le 02 février, il a tenu s’adresser à l’ensemble des fidèles à l’aube de la nouvelle année 2025. «C’est une année nouvelle que Dieu nous donne, nous n’avons rien payé pour l’avoir, c’est lui qui nous la donne gratuitement. Alors, nous commençons d’abord par dire merci à ce Dieu, merci pour sa générosité, merci pour son amour et nous lui demandons aussi de remplir cette année nouvelle qu’il nous donne de commencer et de la remplir par sa présence. De la remplir de son amour, de sa miséricorde pour nous, et qu’il nous donne le pouvoir de la vivre ensemble dans la paix, dans la cohésion sociale et dans la justice. Une année nous ait donnée pour que nous soyons heureux, alors qu’il soit aux commandes pour donner à nos cœurs la force et la volonté de procurer aux autres ce qu’il faut pour leur paix, pour leur joie et pour leur bonheur. C’est vrai qu’il y aura des formalités que nous allons échanger en disant bonne année, beaucoup de santé, de paix, de succès, mais il ne faut pas que cela soit seulement de la formalité», a-t-il fait savoir. Il a conseillé aux fidèles que chacun, dans les vœux qu’il adresse aux autres, y mette réellement son cœur sincère, accompagné d’une prière pour que Dieu réalise ce qu’il souhaite et ce qu’il est en train de préparer à son prochain. «Il faut que cela soit en même temps un engagement de notre part. Vous ne pouvez pas souhaiter à quelqu’un beaucoup de santé, de prospérité et de paix si vous-mêmes vous entre- preniez des choses pour nuire à sa santé, ou pour chercher des moyens pour bloquer sa prospérité ou encore pour attrister la personne». De ce fait, l’évêque exhorte les fidèles à accompagner leurs vœux de prières qu’ils se souhaitent les uns pour les autres. Que c’est ainsi qu’ils deviendront des acteurs de bon- heur, de prospérité et surtout de paix pour les autres et pour tous.
«A nos dirigeants, que Dieu les inspire de beaucoup de sagesse…»
Dans son message, Mgr Paul Yembuaro Ouédraogo n’a pas manqué de formuler des vœux de bénédictions à l’endroit du peuple burkinabè et de ses dirigeants. «Je souhaite à tous les Burkinabè, une année 2025 de santé, de joie, et de paix. Que cette nouvelle année 2025 nous donne de grandir dans la cohésion sociale, de progresser sur les chemins de réconciliation nationale et de pardon», a-t-il exhorté. Pour lui, ce que Dieu souhaite, est que le peuple burkinabè apprenne à s’écouter et à mettre fin à leurs conflits pour que l’amour reprenne le dessus. Que ce qui les unit, les mette ensemble et prenne toujours le dessus sur ce qui peut les diviser. «A nos dirigeants, que Dieu les inspire de beaucoup de sagesse et de détermination dans le service de leur peuple. Que Dieu les protège durant cette nouvelle année et leur donne de se donner vraiment à fond dans ce qu’ils feront de bien pour amener plus de cohésion sociale, plus de justice et plus de paix pour les populations qui leur sont confiées. Je souhaite à tous les citoyens et habitants du Burkina Faso, de pourvoir mieux vivre l’année 2025 en progressant un peu plus dans l’ouverture de cœur les uns pour les autres, dans la tolérance et dans l’acceptation de l’autre, et de nos différences qu’il faudra mettre en commun pour nous enrichir. Si nous acceptons de nous convertir à ces valeurs, le Burkina Faso vivra, l’AES vivra et l’Afrique vivra. Bonne, heureuse et sainte année 2025 à tous et à toutes. Que Dieu nous comble au-delà de nos attentes», a-t-il souhaité.
Estelle Wende Mi KOUTOU