Arrondissement N°2 de Bobo : Chantiers et batailles du maire Paulin Sanou

Avec deux chantiers de marchés dans son arrondissement presqu’en fin de mandat, le maire de l’arrondissement 2 peut compter sur ses partenaires nationaux mais aussi ses détracteurs, voire adversaires locaux. Voici !

Oui, les travaux de construction de deux marchés débuteront ces jours-ci dans son arrondissement. Le maire Paulin Sanou est affirmatif et ferme sur la question. Dans le cas du marché d’Accart-ville, le site actuel a été acquis grâce à ses fructueuses démarches, précisele maire, car l’espace avait déjà été attribué à une autre structure de la place. Laquelle compréhensive, abien voulu accepter de se déplacer sur un autre espace à elle attribué. L’espace sera donc partagé entre quelques bénéficiaires l’occupant actuellement en plus du marché. Un marché moderneà niveau émergerabientôt sur les lieux pour la satisfaction de tous. Le délai de réalisation prévu pour l’infrastructure est de 18 mois. Le deuxième marché dont le chantier sera également mis en œuvre très prochainement, dans cet arrondissement, est celui de Colma.

L’espace est libéré et n’attend plus que d’être mis en chantier. Sur les deux espaces, le maire n’a pas eu de déboires particuliers avec les usagers en tant que tels, si ce n’est le fait des intrigues de certaines personnesqui ne supportaient pas, selon des informations parvenues au maire, de perdre le privilège des perceptions frauduleuses de taxes avec les commerçants du marché. Vérifications faites, le Conseil municipal a constaté qu’il y avait « une différence abyssale entre les effectifs déclarés et le nombre réel des occupants » sur le marché de Colma. Le manque à gagner est allé dans les poches de ces individus « qui ne cessent de dénigrer le maire auprès des populations dans le but inavoué de faire échouer le projet de construction des marchés ».

Des dénonciations ont permis d’identifier les coupables et Paulin Sanou qui entend se démarquer de toute velléité de différenciation quelconque entre les occupants (tous les administrés sont traités à l’égal dans l’arrondissement insiste-t-il), ne cesse de montrer sa bonne foi aux populations, qu’il s’est donné comme sacerdoce de servir. Quant aux manœuvressouterraines nuisibles, le maire s’en désole mais rassure que les projets seront bel et bien réalisés.

Et les infrastructures ne deviendront la « propriété exclusive » de la mairie qu’au terme des cinq premières années de fonctionnement. Car, précise-t-il, « ce n’est pas une affaire de Paulin Sanou qui veut s’enrichir comme certains tentent à le faire croire », mais le bien de la communauté qui est recherché. Et ce, souvent au prix d’énormes sacrifices que le maire se voit obligé de consentir. Le tout, dans un esprit de continuité dans la gestion de la chose publique. Ce qu’il aura réussi à réaliser ou commencé à réaliser. Ceux qui viendront après lui pourront le poursuivre dans le même sens : l’intérêt des populations.

Sibiri SANOU