Au lendemain de la fête de Ramadan à Bobo : Un jour pas comme les autres

Le 03 mai 2022, lendemain de la fête de Ramadan, une équipe de L’Express du Faso a fait un constat dans quelques artères de la ville pour constater l’ambiance et l’engouement qui y régnait.

Déjà sur la route, l’équipe constate que la voie était vide, moins fréquentée par les engins. On ne parle point d’embouteillage en ce jour, bref la circulation est fluide. Aussi, le constat a été fait dans certains lieux publics tels que le marché de fruits et légumes de Bobo-Dioulasso. Arrivée au marché, l’équipe constate que les boutiques sont fermées, les coins de vente inhabités, ce qui donne lieu à un environnement calme et inanimé. Ce qui est quasiment différent des jours précédents. Par contre certains vendeurs font la différence en ouvrant leurs magasins ou en venant sur leur lieu de vente. Quelle est la motivation de ces personnes qui sont sorties prester leurs services ? A cette question, chacun y va de son commentaire.

Selon Alexandre Sanou, vendeur de mangues au marché de fruits et légumes, il est obligé de sortir vendre car « les mangues ne peuvent se conserver longtemps au risque de pourrir et cela engendre des pertes ».  Ensuite, sous l’anonymat une interlocutrice pense que sortir au lendemain de la fête est d’avis personnel. «Le fait de rester à la maison le lendemain de la fête est une question d’avis personnel, car les gens n’ont pas les même problèmes et ne vivent pas les mêmes situations. Je ne peux pas rester à la maison, car je vis au jour le jour», confie-t-elle.

Le constat est le même au niveau de la gare “Transport Faso Djigui”. Jean Nébié, gérant de cette gare, pense que beaucoup de gens ne sont pas sortis à cause de la fatigue. « Nous par contre, on a ouvert pour rendre un minimum de service car je trouve injuste de fermer une gare entière. Le besoin peut se présenter à tout moment. Par exemple aujourd’hui c’est la reprise de service, les fonctionnaires doivent rejoindre leurs postes respectifs », a-t-il déclaré. Martine Yaro, gérante d’alimentation, dit avoir ouvert sa boutique sous les ordres de sa patronne, mais il n’y a pas assez de clients. Même son de cloche chez Luc Bonkian, gérant de kiosque qui dit être fatigué mais n’a d’autre choix que de chercher son pain quotidien.

Casimir Seyram KAVEGUE

Afza Baptiste BENGALI/Stagiaire

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