Les faits se sont déroulés dans la ville de Bobo-Dioulasso. Il ressort que Monsieur Z, un père de famille est prévenu pour des faits de violences contre son propre enfant. En effet, Monsieur Z. n’est pas satisfait du mauvais comportement de son enfant. Il décide donc de l’éduquer autrement, mais par la violence. Il est à préciser que ledit enfant est son fils ainé âgé de sept ans. C’est ainsi qu’une courroie de moto est utilisée dans le cadre de l’éducation par la violence. L’enfant est soumis à des flagellations qui le blessent. Toute chose n’ayant pas ému le père qui refuse même de le faire soigner, prétextant le manque d’argent. C’est devant cette situation que l’enfant s’est résolu à se refugier dans la cour voisine. Les voisins de Monsieur Z. ayant constaté des blessures graves sur l’enfant, se sont rendus avec lui dans un centre de santé aux fins d’y recevoir des soins appropriés. C’est là que l’agent de santé, après s’être informé des circonstances des blessures, a immédiatement informé la gendarmerie. C’est ainsi que le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Bobo, après avoir été saisi de l’affaire, a mis en branle l’appareil judiciaire.