Au palais de justice :il conduit avec un permis non à jour et cause un accident mortel

Un chauffeur nommé Z. S, domicilié à Solenzo, comparaissait à la barre du tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso, le 14 juillet 2025. Il était poursuivi pour avoir conduit un camion sans un permis à jour et causé un accident mortel.

 

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 30 au 31 mai 2025 sur la route de Bama vers Samendeni. Ce jour-là, le camion transportait du bétail et six personnes. En cours de route, le camion s’est renversé pour défaut de maîtrise de la part du chauffeur Z. S. Malheureusement, selon le constat, une personne a perdu la vie, deux autres blessées et des pertes d’animaux. Le chauffeur conduit devant le Parquet n’a pas contesté les faits. À la barre, il a réitéré la même chose. « L’accident a eu lieu aux environs de 2 heures du matin. C’est par malheur que l’accident est survenu. Je demande pardon aux juges et aux victimes pour les préjudices causés par l’accident », a-t-il déclaré pour sa défense. Le président du tribunal lors des débats, a posé la question de savoir quand il avait obtenu son permis de conduire. « C’est le permis poids léger j’ai eu, il y a de cela six années. Je n’avais pas encore doublé, c’est-à-dire le permis poids lourd », a-t-il répondu. Le Procureur a demandé  plus d’explications sur le transport des animaux et des personnes dans le même camion. Z. S dit : « nous transportons du bétail, mais il faut des gens aussi pour les surveiller dans le camion ». Pendant l’instruction du dossier, il n’y a pas eu de réclamation de partie civile. Dans son réquisitoire, le Procureur a rappelé que le permis du chauffeur n’était pas à jour le jour de l’accident. C’est un événement malheureux que personne ne souhaite. Dans le cas d’espèce, ce sont des commerçants qui avaient loué le camion pour transporter leur bétail. Le Procureur a demandé au tribunal d’être clément à l’ égard du prévenu compte tenu des circonstances dans lesquelles les faits ont été commis. Il a requis une peine d’emprisonnement de 6 mois et une amende de 250 000 FCFA, le tout assorti de sursis à exécution. Le tribunal dans son verdict a déclaré le prévenu Z. S coupable des faits de défaut de maîtrise et homicide involontaire. En répression, le condamne à 12 mois de prison et une amende de 250 000 FCFA, le tout assorti de sursis.

Ben Alassane DAO