Autant le dire… Tour du Faso et SIAO, malgré tout le Faso tient débout

Alors que les cyclistes se lançaient à la conquête du maillot jaune de la 35e édition du Tour cycliste international du Faso, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré procédait à l’ouverture officielle du 17e Salon international de l’artisanat de Ouagadougou. Tous les deux événements internationaux ont débuté le vendredi 25 octobre 2024 et devraient durer chacun au moins une semaine.
Le Tour cycliste international du Faso va parcourir 10 régions sur les 13 que compte le pays (rarement le Tour du Faso a couvert l’ensemble des régions en même temps). Sur une distance de 2 233,6 kilomètres, avec des bivouacs entre deux distances dans plusieurs localités. Onze équipes de neuf pays d’Afrique, d’Europe et de la Russie prennent part à cette fête de la petite reine : Mali, Bénin, Maroc, Hollande, Belgique, Burkina Faso, Cameroun, Russie et Ghana.
Au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, ce sont plus de 3 500 exposants, plus de 30 pays participants, plus de 350 000 visiteurs grand public, plus de 4 000 exposants et plus de 50 acheteurs et visiteurs professionnels qui sont attendus. C’est un véritable marché africain de l’artisanat qui s’est ainsi ouvert à Ouagadougou.
La tenue effective du Tour international cycliste du Faso et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou au même moment et dans le contexte d’insécurité et de lutte contre le groupes armés terroristes est la preuve que malgré les couleurs avec lesquelles on peut peindre la carte du Burkina, le pays des hommes intègres est débout. Les Burkinabè, des villes et des campagnes, sont bien résilients et déterminés car ils ont compris que le terrorisme n’est pas une fatalité. Au contraire, c’est un phénomène nouveau qu’ils ne sont pas les premiers sur terre à connaitre. Par conséquent, c’est avec courage et détermination qu’il faut l’affronter. Et c’est ce qu’ils sont en train de faire et de réussir avec un leadership assuré par le président Capitaine Ibrahim Traoré.
C’est ce que nous devons tous comprendre. Il n’est certainement pas du tout question de banaliser le terrorisme et ses implications, mais de le considérer comme tel et vivre avec. Tout comme nous l’avons fait par le passé avec d’autres fléaux comme le Sida, la maladie à Coronavirus, le grand banditisme, la famine au début des années 1970 au Sahel, les multiples conquêtes et batailles que nos ancêtres et devanciers ont menées pour créer et maintenir débout le pays.
Que ce soit sur le plan économique, politique, culturel, de la technologie, …nous aurons toujours des combats à mener. Certains seront faciles à mener et à remporter, d’autres plus difficiles. Mais, c’est tout cela qui forgera le courage et la détermination de notre peuple et surtout des générations futures.
En attendant, vivons intensément avec l’ensemble des pays présents toutes les activités qui sont inscrites au menu du Selon international de l’artisanat de Ouagadougou. Vivons et célébrons ensemble avec les pays participants, dans nos villes et campagnes, sur nos routes rocailleuses les sensations et les vibrations du Tour cycliste international du Faso.
Dabaoué Audrianne KANI