Bobo-Dioulasso : Un élève vendeur de cannabis derrière les barreaux

Elève dans un centre de formation professionnelle à Ziniaré, K.N, a été condamné par le tribunal correctionnel de Bobo à 3 ans de prison et une amende de 500.000 F CFA, le tout ferme. Il est jugé coupable de détention et vente illicite de drogue (cannabis) à d’autres élèves de la ville de Bobo-Dioulasso.

Agée de 22 ans, K.N est domicilié à Ziniaré, ville située à environ 15 kilomètres de Ouagadougou. Il se retrouve entre temps à Bobo-Dioulasso pour dans le cadre d’un stage de perfectionnement lié à sa formation professionnelle. Mais en plus du stage, K. N excellait aussi bien dans les affaires. Loin de faire de bonnes affaires, il s’est retrouvé entrain de commander et de vendre de la drogue en occurrence du cannabis à d’autres élèves de la ville de Bobo-Dioulasso. Il en a fait ainsi un véritable marché de vente de la drogue.

Malheureusement pour lui, les affaires vont mal tourner. Sur la base d’informations, il est filé par des éléments de la Police avant d’être arrêté et déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo (MACB). Pour répondre de ces faits, K.N s’est retrouvé à la barre le 11 janvier 2022. De l’instruction à la barre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. « En réalité, je fais venir des sachets contenant une quantité  de  drogue par l’intermédiaire d’un ami résidant à Ouagadougou. Dès que la marchandise (drogue) arrive à Bobo, je la récupère et je procède très rapidement à sa livraison. Mes clients sont essentiellement des camarades élèves de Bobo. Je vends à 12.500 F CFA, souvent à 15.000 F CFA le kilogramme », a dévoilé K.N à la barre. Le parquet a estimé que ces faits sont graves et qu’il faut les  réprimer. « La consommation de la drogue est la cause de plusieurs infractions de grand banditisme qui sont récurrentes dans la société.

C’est pourquoi, nous devons sanctionner les vendeurs de ces stupéfiants à la hauteur de leur forfaits », a affirmé le parquet à l’audience. Au regard des faits, le parquet a demandé au tribunal de maintenir K.N dans les liens de la prévention et le condamner à une peine d’emprisonnement de 3 ans et une amende de 500.000 F CFA, le tout ferme. Quant au tribunal, il a épousé les réquisitions du parquet. En répression, condamne alors K.N à 3 ans de prison plus une amende de 500.000 F CFA, le tout ferme. Deux de ses complices ont aussi écopé d’une peine d’emprisonnement d’1 an ferme.

Ben Alassane DAO