A peine l’année 2021 a-t-elle débuté que les terroristes se signalent. Faisant plusieurs morts dans la zone des trois frontières (Burkina Faso, Mali et Niger), trois pays ouest-africains en proie au terrorisme.
Au Mali, ce sont deux soldats français de la force Barkhane qui ont été tués dans un attentat à l’engin explosif. Au Niger, c’est une centaine de personnes qui ont été tuées dans deux villages différents. Au Burkina Faso, ce sont dix personnes qui ont été assassinées dans la même zone des trois frontières où sévit l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS).
C’est devenu presqu’une coutume qu’à chaque début d’année, les groupes terrorismes fassent des morts. Alors qu’on pensait à une trêve définitive, voilà que ces attaques sont venues nous rappeler que la lutte contre le terrorisme et l’insécurité doit se poursuivre. Autrement, c’est une longue lutte ; mais que nous devons absolument remportée.
Le Niger est dans la phase de l’organisation d’élections présidentielle et législatives. Si l’on peut dire que c’est bouclé pour les législatives, ce n’est pas le cas de la présidentielle dont un second tour est prévu pour le 20 février prochain. C’est dans ce contexte que les terroristes ont attaqué. Le Mali, on le sait, est dans une période de transition. Quant au Burkina Faso, il vient de sortir d’élections et attend la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement.
Dénis Dafranius SANOU