C’est un Christophe Joseph Marie Dabiré très satisfait qui est sorti de sa rencontre avec les forces vives à la maison de la culture Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso. Au nombre des décisions importantes annoncées aux populations bobolaises, le choix d’un site ultime pour la construction du centre hospitalier universitaire avec l’apport financier de la Chine. L’hôpital sera construit tout juste en face de l’ancien site déconseillé par les services techniques.
De nombreuses interventions allant des jeunes aux anciens en passant par les femmes. Des religieux aux coutumiers, sans oublier les personnes du troisième âge. De nombreuses préoccupations exprimées et des demandes introduites auprès du gouvernement. Sans langue de bois, le Premier ministre a fait des réponses directes sur tous les sujets, avec la confirmation des services techniques par la bouche des ministres concernés sur chaque sujet. Il en ressort qu’il ne faut pas douter du statut de capitale économique de Bobo et que suite est déjà donnée à cet état de fait. Des nombreuses informations pour éclairer la lanterne des populations, chiffres à l’appui ou pas, une des annonces phare attendue aura été la décision de construire l’hôpital de référence avec l’aide chinoise non loin de l’ancien site, à une date très prochaine avec pose de la première pierre par le Président du Faso.
Les services techniques burkinabè compétents en la matière ont en effet désavoué l’ancien site pour plusieurs raisons jugées pertinentes par le gouvernement. Bref, une soirée de rencontre réussie avec les forces vives bobolaises dont le chef du gouvernement est sorti rayonnant avec ces mots : « ça a été une très belle rencontre ! »
La rencontre de Bobo-Dioulasso de ce jeudi 13 août dans la soirée faisait suite à une du genre qui s’est tenue dans la matinée avec les forces vive de la province du Kénédougou à Orodara. Aujourd’hui 14 août, le Premier ministre rencontre les forces vives de la province du Tuy à Houndé pour le même exercice.
Le plus important, comme le soutiennent certains observateurs, est que ces rencontres qui ne sont pas les premières du genre, portent effectivement des fruits. En tout cas, Christophe a promis et a rassuré. Dans les Hauts-Bassins, on attend, fermément.
Sibiri SANOU