Le Commissaire central de police de Bobo-Dioulasso, Karim Dao a animé une conférence de presse, le mercredi 29 décembre 2021. Objectif, faire le bilan du dispositif sécuritaire durant la fête de Noël et celui à venir lors des fêtes de fin d’année dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Face à la presse, le commissaire de Police Karim Dao a précisé qu’en décembre 2018 ils ont « enregistré 5 cas d’accidents avec dégâts matériels et 4 décès. En 2019 nous avons enregistré 6 cas d’accidents avec dégâts matériels et malheureusement 3 décès. En décembre 2020 nous avons enregistré 17 cas d’accidents avec dégâts matériels et 5 décès. En ce mois de décembre 2021, nous avons enregistré 6 cas d’accidents avec dégâts matériels et 3 décès ».
Ce sont au total 44 cas d’accidents mortels qui ont é té enregistré durant toute l’année 2018 ; 47 cas en 2019 et 56 cas en 2020, tous mortels. Pour l’année 2021 qui est toujours en cours, le Commissariat de police a enregistré 72 décès accidentels.
Pour le commissaire Karim Dao, l’année 2021 a donc battu le record des quatre dernières années et cela est dû au non-respect de certaines normes.
Plus de 500 agents déployés pour la Saint Sylvestre
Pour la fête de Noël, ce sont au total 400 agents de la sécurité composé de policiers de la Brigade Anti criminelle (BAC), de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) et l’Unité d’intervention Polyvalente de la Police Nationale (UIP/PN) qui ont été déployés sur 40 carrefours de la ville de Bobo-Dioulasso les 24 et 25 décembre 2021. Aux dires du commissaire Dao, l’objectif des hommes sur le terrain est d’empêcher la commission des infractions, faire en sorte que la présence des policiers soit dissuasive mais aussi de passer à la répression s’il y a lieu. « En ce qui concerne la fête de Saint Sylvestre et la fête du nouvel an, ce sont les mêmes dispositifs que nous allons déployer sur le terrain en mettant davantage l’accent sur la sensibilisation, mais aussi sur la répression», a-t-il-souligné.
Le commissaire a par ailleurs rappelé la mesure d’interdiction des pétards qui est toujours d’actualité. Pour ce faire, il invite la population à se départir de ces pratiques compte tenu de la situation qui prévaut, car y va de l’intérêt de tous. « Si nous prenons quelqu’un avec ces objets, nous allons le déférer directement et on ne s’arrêtera pas là. On remontera jusqu’au vendeur et même à l’importateur. Comme vous le savez, le contexte du pays n’est pas du tout favorable à ça », prévient-il.
Casimir Seyram KAVEGUE
Ben Alassane DAO