Commune de Bobo-Dioulasso : En cinq ans, le budget est passé de 3 à 9 milliards FCFA

Le conseil municipal de Bobo-Dioulasso tient du 20 au 22 octobre 2021, sa quatrième session ordinaire de l’année 2021. Sous la houlette de Bourahima Sanou, bourgmestre de la ville de Sya, la présente session s’est ouverte avec une vingtaine de points inscrits à son ordre du jour.

Parmi les points inscrits, un est relatif à l’examen et l’adoption d’un projet de délibération portant autorisation d’octroi de subventions à des structures et associations sportives de la commune de Bobo-Dioulasso. A ce propos, Bourahima Sanou n’a pas manqué de rappeler que Bobo-Dioulasso est une ville culturelle et sportive. Et une décision a été prise par la commune allant dans le sens d’encadrer ces activités, à en croire ses propos.

La commune devrait donc examiner la manière dont elle peut accompagner les associations promotrices de ces domaines en question, dans un cadre formel. Cela permettrait à la municipalité, elle-même de « suivre ces structures culturelles et de les évaluer si besoin en était à travers les rapports d’activités qu’elles nous donnent en fin d’exercice».

Réhabilité une voirie complètement dégradée

Avant l’examen de ce budget primitif de l’exercice 2022, le maire Bourahima Sanou a fait une rétrospective de ce qu’était le budget à l’entame de leur mandat, en comparaison à celui de nos jours. « Quand on remonte à fin 2016, année de notre arrivée et à laquelle le résultat global capitalisé était un peu plus de 3 milliards de FCFA à l’exercice 2021 où notre budget tourne autour de 9 milliards de FCFA, nous devons nous féliciter, même si des efforts énormes restent à fournir», reconnait Bourahima Sanou.

En matière d’accroissement des recettes de la commune, le maire estime que « nous pouvons encore  faire mieux. Car le potentiel existe».

Il fait par ailleurs remarquer qu’à la fin de la saison des pluies, la ville de Bobo présente un visage « des plus désolant. Nous devons donc, très prochainement nous attaquer à refaire la voirie là où cela est indispensable. Nous devons également procéder à la réfection des voies de désenclavement des villages rattachés à la ville, sans oublier les secteurs où la voirie est complètement dégradée ».

Abdoul-Karim Etienne SANON

Nadège OUEDRAOGO/stagiaire

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